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Shangara Bonja

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Message[Flashback] Live ... live, live !!!! (Nemoe Kô)    Ven 16 Jan - 13:26

« Ok, ok, on ne se presse pas, tout le monde pourra y jouer ! »

Au milieu d’une grande allée bondée de monde, de multiples voix amusées, étonnées ou justes contrariées, s’étendait un présentoir de fortune, décoré de quelques morceaux de tissues colorées et de papier cadeau gribouillé par les enfants du quartier. Sur ce dernier jonglait frénétiquement un ensemble de trois verres retournés, dont l’un  contenait une sorte de bille légère, très peu solide afin de ne pas dégager de bruit. C’était là un jeu bien connu en réalité, puisque doté d’un principe ultra basique et d’une durée de vie d’à peine quelques secondes. Pourtant, l’attention de la galerie ne cessait de se renforcer d’une certaine curiosité pour ce spectacle de virtuose, tant la ma fureur joyeuse couplée à une énergie galvanisant attisait l’esprit de compétition au milieu de ces demoiselles admiratives.

« Alors, à qui le tour ? Vous ? Ou bien encore vous ? Ah non, là, un volontaire ! Approchez, approchez et restez attentif … Serez-vous assez vif pour m’avoir à ce jeu ? Ou bien … Dormez-vous un peu trop à la maison au lieu de garder la forme ? Hop ! »

J’accompagnais ces exclamations à gorge déployée d’une ribambelle de gesticulations incarnées par mes bras, pointant ici et là d’éventuelles proies à mes stratégies malicieuses. Du moins, à des tactiques inscrites sur un petit carnet de notes dans ma poche, desquelles je m’inspirais sans vergogne. Comme on me l’avait appris lors de mes pérégrinations précédentes, il s’agissait avant tout de garder un intérêt aux paris proposés, toujours en évitant de paraître trop prodige, voir imbattable. Ainsi, ayant déjà enchaîné une poignée de démonstrations triomphantes, mon doigté digne d’un diablotin fini par s’assouplir de sorte à accorder une douce victoire accompagnée d’une fierté incontrôlable.

« AAAh, Whoohoho ! Rien à faire, je m’avoue vaincu par cet homme-là. Des applaudissements je vous prie ! »

Parfait …. Nous ne misions par encore d’argent sur la table, mais ce tonnerre d’acclamation d’à travers le public indiquait un état suffisamment excité pour s’y atteler lentement. Une, deux, trois, quatre … Ah … Avec cette multitude de bourses s’offrants à ces pupilles baladeuses, il m’incombait de finir cette journée avec un beau pactole. Sur ce coup, l’assurance de la réussite penchait clairement en ma faveur ; Avec des dials capables d’influer secrètement sur les échanges de positions entre les verres, la défaite demeurait quasiment impossible.

« On va corser un peu le jeu maintenant, hé hé héééé … Allez, je lance mon pari ! Qui va me suivre ? Etes-vous aussi doués et vif que notre précédent concurrent ? Qui, qui osera ? »

Une vraie tuerie ! Pris par l’élan de l’amusement, des dizaines de propositions s’élevèrent, à la limite d’une bousculade générale. Visiblement, la seule chose qui me manquait en quittant notre île natale résidait dans les diversifications des contacts humains. Malheureusement, un esprit affûté ne suffisait pas vraiment à produire cet effet ; Sur ce plan, l’expérience constituait l’atout principal. Ainsi, les parties continuèrent les unes après les autres, calquées en des cycles emplis de variations qui multipliaient les gains avec un ratio honorable … C’était top ! Mais, j’avais surement oublié un principe de base concernant l’appétit de l’être humain …

« Dis-moi Maman, comment est-ce que le monsieur fait bouger les verres sans bouger les mains ? Moi aussi je veux apprendre, moi aussi, moi aussi ! »

Ce gosse … La, penché sur le bord du modeste présentoir, il n’eut aucun scrupule à remarquer la supercherie, surement grâce à une conscience plus naïve, moins porté sur la compétition et l’argent. La méga gaffe ! En à peine une seconde, le silence de suspens se transforma en un blanc d’interrogation, jusqu’à la compréhension progressive de cette remarque presque anodine … Je les sentais tous, ces regards fébriles, foudroyant cet escroc de magicien à leurs côtés, prêt à bondir sur moi dès que cette goutte de sueur sur mon front serait tombé …

« Hum … Le spectacle est terminé, bonne journée à tous ! »

Shiiiit, Shiiiiiit ! Me voilà dans de beaux draps … Sans vraiment établir de plan, la table en dessous céda en première à un réflexe spontané de ma part qui consista à le renverser en avant - après récolte des gains, évidemment -, histoire de ralentir la foule déchaînée … Sur quoi, tel un fantôme, ma silhouette s’engouffra à travers les passants, juste de quoi grappiller quelques minutes d’avance. En effet, même si cette stature d’apollon jouissait d’une condition sportive ahurissante, la course poursuite engagée s’annonçait des plus ardues et dangereuses, surtout à considérer ces bâtons et couteaux luisant discrètement entre leurs mains … Il me fallait expressément y trouver une solution.

« Pardon, excusez-moi, poussez-vous merci, pardon, excusez-vous, poussez moi merci, pardon !

Un gentleman attelé à ramasser les courses d’une pauvre dame, les gros bras occupés à décharger leurs caisses bien chargés ou encore cette mamie incapable de marcher correctement … Le décors défilait à une telle vitesse que ma langue s’emmêla les pinceaux sur de stupides formules de politesses, au point de ne même plus savoir ce qu’elle déblatérait. Pas le temps d’y faire attention cependant, puisque c’était cette explosion fabuleuse de sensations instinctives qui reprenait peu à peu le dessus, parmi l’ensemble des mouvements m’environnant … Le vol d’un oiseau effrayé, le tressaillements de casseroles secouées par nos passages à vive allures … Qui pouvait bien m’aider dans le lot ? Pris dans cette montée d’adrénaline soudaine, le bitume factice de gravier et de poussière glissa de plus en plus violemment sous la gomme de mes chaussures endiablés, pile au moment où une nouvelle rue sur notre gauche s’ouvrit spontanément …

« Ooohww … Boom boom, boom boom … »

Ce fut presque flippant avec la vitesse de pointe affichée au compteur, tant je me rendis compte brutalement de cette chaleur ayant frôlé le bout de mon nez, d’une odeur similaire à ces plantes brulées jadis lors de mes expériences. Soudain, les onomatopées insignifiantes lâchées inconsciemment suivirent mes iris argentés s’apposant sur la silhouette étrangère apparue à une poignée de centimètre depuis la nouvelle ruelle,  avant de freiner totalement ma course. Ses lèvres enroulées autour du tube de papier … Son fusil … Ses courbes relativement féminines … Son fusil … Cette coupe avec ce je ne sais quoi de particulier … SON FUSIL !!!!!! Là, diverses configurations s’empilèrent en un instant, pendant que je sautillais sur place par manque de temps, le carnet de note et la plume hâtivement dégainés. Une idée, des idées, ou alors juste une envie de draguer entre deux péripéties. J’y inscrivais en des lettres déformées un message improvisé, avec une telle fluidité suite aux étapes précédentes que l’ensemble de la scène avait encore de quoi abasourdir mon interlocuteur avant d’en subir les conséquences.

« Tiens et rappelle moi vite, lady … Ah ! C’est pas bon pour la santé ça aussi, par ici hé. »

Sur un laps de temps identique, la page déchirée du carnet de note se dirigea vers elle, quand mon autre main chipa en coup de vent la cigarette. Faute de calcules, la flopée de citoyens méconnues finit par me rattraper et m’emporter violemment dans leur charge, comme renversé soudain par un train. Au point où  la feuille échappa à ce sort, restant une poignée de secondes immobile devant sa cible avant de tanguer à droite et à gauche … Je me retrouvais à faire des roulades sur le sol, écrasé, bousculé, frappé aussi, en un brouhaha dans lequel l’on ne distinguait rien … Toujours en forme cependant pour ne pas perdre la clope en route, je m’extirpa du carnage à l’instar d’une fusée fendant les airs, après avoir employé l’un de mes dials.

Message a écrit:
Contenu du message :
Fiuuuuu, quel canon !!!
Ce n’est qu’un joujou ou bien tu peux me briser le cœur avec ça ? Kiss

« Bang bang ! »

Mes deux doigts collés à l’un de mes yeux clos s’évertuèrent à imiter les tirs d’une arme à longue distance en direction de la mystérieuse inconnues, alors que je flottais encore dans les airs, un rictus affiché sur les lèvres … Le doute était permis sur le destinataire du message. Elle ou son fusil ? Allait-elle répondre à l’appelle ?

En route pour les portes de la ville … À cent à l’heure !
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Sigýn D. Freyja
« La Dame »
Sigýn D. Freyja

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MessageRe: [Flashback] Live ... live, live !!!! (Nemoe Kô)    Dim 18 Jan - 23:44
L’Île de Dawn. C'était là que Nemoe avait été affecté pour rendre justice et faire régner l'ordre. Cet endroit même où se trouvait le Royaume de Goa, remplit de nobles et de bourgeois pleins les poches et victimes des fauteurs de troubles provenant des petits villages aux alentours. Celui-ci même où sa haine viscérale avait pris naissance et dont les doutes avait commencé à la hanter. Chaque jour semblait le même que le lendemain, le même que le précédent, et tout ça dans une cadence morose, abattue par les secondes qui s'égrainent avec douleur, tel un poids sur de frêles épaules. Pourtant, chaque jour la dame se lève avec peine et revêtit son accoutrement de clown pour se pavaner en ville, montrer qu'elle représente la sûreté pour des habitants oppressés par un groupuscule de délinquants ou de sois-disant rebelle. C'était un engrenage bien rôdé, auquel elle était le "tictac" qui entrainait la cadence. Mais ce matin là, ce jour-là oui, Nemoe ne se leva pas, elle resta prostrée dans son lit grignoté par les rats, sous sa couette puant le tabac froid, contre son coussin tâché par l'humidité. Fixant le plafond, inerte, elle pensait. « J'ai cette foutue sensation de tuer des innocents, d'abattre des gens parce qu'ils ont des convictions, des désirs. Et qu'ils jalousent ceux qui ont tout en les exploitant. Nem, pourquoi tu penses à ça ? Pourquoi je me fais autant de mal.. Pourquoi quand je vois mes mains, je les vois écarlate comme le sang de toutes ces victimes que j'ai abattu de sang-froid. Qui suis-je au juste.. Une représente de l'ordre, un chien du gouvernement.. Ou cette personne qui accomplit son devoir, qui répond d'ordres ayant un intêret pour tous.. Putain.. Les heures avaient défilé, puis les jours. La mort guettait son âme, mais pour autant Nemoe gisait les yeux ouverts, fixés sur le mur criblé de balles dont une avait laissé un trou sur son passage. Et par celui-ci, elle contemplait la vie à l'extérieur, ses mouvements de foules, les allers & viens des personnes.

Jusqu'à se rayon de lumière qui vint éblouir ses yeux charbonneux. Dans un geste brusque, son corps roula et se vautra sur le sol. Un hurlement de douleur jaillit d'entre ses lèvres pulpeuses, tandis que ses mains frappaient la commode de rage. La colère ne s'apaisait pas, et ça la rendait malade, malade parce qu'elle ne pourra jamais répondre à ces nombreuses questions. Pas seule, en tout cas, pas tant qu'on lui aura montré la bonne voie à suivre. D'un geste de la main, elle fit venir son flingue à sa paume. Le doigt sur la gâchette, l’œil plissé et précis, elle cribla à nouveau son mur de balles. Ça avait le don de la calmer, d'adoucir ses nerfs à vifs. Le voisin tapa contre le mur pour faire taire ce chahut. Il hurlait, comme à son habitude. Elle s'en foutait. Ce bâtiment était laissé à l'abandon depuis un moment, et c'était à ce même endroit qu'elle avait trouvé crèche. Les locaux de la Marine la rendait nerveuse, mal à l'aise et dormir dans les dortoirs de ces confrères n'était pas son plus grand plaisir. C'est donc sans un sous qu'elle avait décidé de poser ses bagages là, avec le strict minimum, accompagné du vide et de son silence qui la laissait à ses pensées les plus noires.

Boum. Boum boum. « Sergent-Chef Nemoe ! ouvrez cette porte où je l'enfonce !» * Fais toi plaisir mon gars.* Une deuxième annonce, puis une troisième. L'homme derrière la porte hésitait, car ce n'était pas la première fois qu'il débarquait ici pour venir la chercher et l'enlever de son terrier. « Me forcez pas à le faire Nemoe !» Quelques secondes de silence. Elle savourait. Et puis il entra de force. Un homme d'une quarantaine d'années, gros, trop gros, avec un uniforme bien trop petit pour lui affirmant son ventre arrondit. Les jambes flageolantes, les mains en l'air, avec une expression sur son visage qui la fit éclater de rire, le Marine ne bougeait plus. « Baissez cette arme, je vous en prie..» Nemoe braquait son arme vers lui, visant son cœur. L'air rieur et taquin. « Vous êtes une gourde Caporal Doug. Ils vous envoient pour vous faire maltraiter et vous foncer. » Il hoqueta un instant et fit un sourire dérangé. « Je.. Euh.. S'il vous plait, ça fait une semaine que vous n'êtes pas venu et que vous vous faites passer malade.. Mais ils n'y croient plus et le Lieutenant a décidé de faire du ménage. Vous êtes sur sa ligne de mire ! » Elle baissa son arme et fit une moue, comme pour marquer sa légère surprise. « Je m'habille et j'arrive Doug. En attendant, sortez de ma piaule et aller me chercher un bon donuts.» Un regard insistant de quelques secondes, il ne lui en suffit pas plus pour déguerpir.

__________________

«Vous êtes sur ? Un OURS ?!» Le ton montait dans les bâtiments de la Marine, tous parlaient d'un sois-disant Ours qui aurait fait rage proche de l'enceinte du Grey Terminal et tué plusieurs personnes. La plupart des hommes surveillant le Royaume étaient des froussards, ayant choisis cette endroit pour fuir le combat et la prise de risque. C'est vrai qu'il en fallait peu à Goa pour se retrouver débordé par les civils sans défense et fracassés au moindre mot de travers. D'un pas convaincant, Nemoe entra dans la foule et s’avança vers le tableau affichant les annonces du jour. Tous la regardèrent. «Sergent-Chef Nemoe !» Cette voix cristalline qui insupportait la Dame et l'irritait plus que tout autre. Tous s'écartèrent à cette annonce, dévoilant la femme d'entre la foule. Celle-ci se retourna et fixa droit dans les yeux son interlocuteur. «Quel plaisir de vous voir en forme ! J'espère que la maladie n'a pas été trop violente. » Le Lieutenant était cet homme craint, non pas parce qu'il était fort et puissant, mais bien parce que son grade surplombait tout les autres et qu'il savait où taper pour faire mal. Au sens moral. Ce vicelard de premier ordre, grand maigrelet de deux mètres aux yeux de cockers et aux doigts crochus, faisait maintenant face à la petite Nemoe, ne dépassant pas le mètre soixante-dix mais dont le visage arborait un sourire effronté. « Je suis en pleine forme. Je vais très bien. Je vous remercie de votre inquiétude, cela ne me va aucunement droit au cœur.» Il tapota avec son pied, frénétiquement, comme pour masquer une certain agacement. «Hm. Trêve de plaisanterie. Vous partirez avec Doug et Jory à la recherche de l'Ours. Vous avez pour ordre de l'abattre. Votre arrogance et votre irrespect seront remerciés, ainsi. » Tous écarquillèrent les yeux, accompagnés d'un malaise et s'en suit des murmures tous aussi apeurés les uns que les autres. « Fermez là. Que tout le monde regagne son poste. Ce n'est qu'un putain d'ours bande de tafioles ! » Un silence et un BOUM. Doug était tombé comme une massue, assommée par la mission qu'on venait de lui imposé. De tous, il était sûrement le pire des froussards de cette Île. D'un geste de la main, elle demanda qu'on le ramasse et surtout qu'on le réveil. La journée s'annonçait longue.

____________________

Afin d'atteindre les alentours du Grey Terminal, les trois mousquetaires devaient traverser la ville bondée et affluente de monde. Un réel obstacle auquel elle serait passé si Doug n'avait pas insisté pour passer vers les commerces pour acheter de quoi manger. Nemoe ne sut refusé, si au moins cela pouvait attendrir ses peurs les plus stupides. Marchant avec peine dans la foule, se trainant deux baltringues bien lasses, Nemoe gueulait presque sur la populace pour se frayer un chemin. Son fusil en imposait, et à sa vue, les personnes reculaient et s'écartaient. Doug demanda une pause pour pouvoir acheter à nouveau quelque chose à manger. Nemoe alluma sa cigarette, espérant que ça lui passe l'envie de lui braser un à un ses os. Jusqu'à cet..

« Tiens et rappelle moi vite, lady … Ah ! C’est pas bon pour la santé ça aussi, par ici hé. Cet homme, un blondinet plutôt bien bâti, venait de lui arracher sa clope et lui tendre un papier. Abasourdie, les yeux grands ouverts, elle posa les yeux sur le papier et le temps qu'elle puisse déchiffrer ce qu'il y avait de noter, le voleur de cigarette s'était fondu dans la foule. *qu'est ce que... « Madame !! C'est homme vient de nous voler tout notre argent ! Il vient de tout nous voler ! C'est un voleur !! Madame aidez noous !!! »  Une dizaine de personnes, en quelques secondes, lui sautaient au cou pour quémander son aide en tant que membre de la Marine. Envahit, encore surprise de toute cette scène rapidement défilée, elle regarda Jory. « Toi sale bouze, tu attends Doug moi je vais m'occuper de lui ! Putain mais quel connard ce blondinet.» C'est sans attendre qu'elle se mit à hurler dans la foule, au nom de la Marine, pour poursuivre ce mystérieux homme. Flingue à la main, elle fit détonner un coup en l'air pour que tout le monde s'écarte, sans aucunes gênes.

Dans un sprint plutôt fatiguant avec son fusil sur le dos, Nemoe ne se laissait pas abattre. Peu à peu la foule condensée disparue pour laisser place aux grandes portes vers l’extérieur de la ville et ainsi offrir toute l'étendue des collines et des forêts l'entourant. *fils de chien, arrête toi putain* La main filant sur sa cuisse, toujours à pleine course, la Sergente choppa son flingue pour réaliser des tirs de sommation. «Je vais te descendre, arrête toi ! » Et encore quelques tirs. C'est au loin qu'elle vue une grille en acier traîner et de toute sa concentration la fit voler en sa direction. Non, Nemoe ne voulait pas user de son fusil.. Cet homme l'intriguait et avait sûrement pleins de choses à lui dire. * fait pas ton timide mon coquin.* La course folle continuait.

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Shangara Bonja

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MessageRe: [Flashback] Live ... live, live !!!! (Nemoe Kô)    Lun 19 Jan - 15:55

BANG !

* Elle l’a fait … ELLE L’A FAIT ! Elle a vraiment tiré en pleine ville cette allumée !!?? *

Cette fois, le bruit impunément relâché dans les airs ne provenais pas d’entre mes lèvres, non … Cela sortait bien du canon de la dame ! Pour cause, une panique complètement différente s’empara des citoyens tout autour, même de ceux non concernés par les événements d’il y a quelques secondes. Je ne pus m’empêcher d’interrompre aussi ma course endiablée l’espace d’un instant, le minois abasourdi par le retentissement de ce choc violent … Mais aussi de son efficacité, l’amas de poursuivant abonnées aux absents désormais. Peut-être qu’elle allait finalement m’aider à sortir de ce pétrin ? Hé hé … What ? Mes yeux s’ouvrirent grand lorsque le bout d’un autre flingue pointa le bout de son nez, d’une mire clairement menaçante. Chaud chaud chaud ! Heureusement – ou pas -, l’adrénaline combinée à cette nature survoltée emplit trop rapidement cet organisme déréglé, devançant et annihilant une quelconque peu irrationnelle.

Loin de toute forme d’hésitation, je cédai subitement aux charmes indéfectibles de l’improvisation si chère à ce cœur, à commencer par une trajectoire détournée en des zigzags aléatoires. Chaque impulsion issue du contact de ces gommes caoutchouteuses sur le sol se goinfra copieusement des balles si proches de leurs cibles, jusqu’à donner l’impression de disparaître momentanément derrière les étales aux alentours. Ici et là, sous l’éclatement des poutres de bois percées à la vitesse du son, divers présentoirs tombèrent uns à uns, libérant irrémédiablement les fruits disposés dessus en des roulements chaotiques. Cela me déchirait un peu de détruire ces chefs d’œuvres de rangement, cependant la cinglé à mes trousses ne laissait guère le choix, histoire de la ralentir un peu … Et puis, il me fallait aussi dénicher de modestes projectiles en route, le temps d’élaborer un autre plan.

« Coooome Ooooone !!! T’es pas un peu trop stressé pour un premier rencard là, uuuh ? »

Relancé à vivre allure sur la piste de course, je débarquais cette fois les bras chargés de tomates, dont les éclaboussures juteuses devaient couvrir ce qui ne l’était pas sur son corps … Enfin, à en juger sa tenue, c’était à peu près les trois quarts de sa silhouette, fu fu fuu !!! Là, là et là ! Elle ne risquait pas vraiment d’apprécier, malgré l’aspect dérisoire de cette contre-attaque comparée à ses tirs précédents, avec le mérite d’opposer les passants déstabilisés sur son chemin. En réalité, c’était bien pire, puisque …

« Ooow … Nom de ! »

Comment, par quelle magie ? Trop méconnaissant encore du monde extérieur, la barrière d’acier flottant dans les airs en dépit de toute logique se montra d’une grande surprise, outre le timing zélé à contrecarrer. Impossible de sauter par-dessus ou d’esquiver par une glissade ingénieuse, surtout à cause de ce sol peu généreux. Je ne vis pas d’autre options que d’obéir au principe d’action réaction, les deux mains en avant pour ne pas être écrasé par terre, telle une crêpe à la confiture …

« Move, move, MOOOOOVE, YAAAAAAH ! »

Stoppé net. Le dial niché au creux de mes bandages se fit un plaisir d’en absorber le mouvement, de sorte à laisser l’objet en une apesanteur fugace. Cette dernière devint la clef d’un effet de bascule provoqué par le second bras apposé dessus, de la plus grande des forces que je pouvais employer face à son poids non négligeable. Parfait … Cela ne risquait pas trop de me ralentir désormais, voir même de servir d’avance ! Fin prêt, la prestation digne d’un culturiste se termina par une projection soudaine du mur à la caresse glaciale, avec un mouvement identique à celui de tout à l’heure. Le dial jouait encore de ses mauvais tours, en ayant retransmis l’énergie absorbée afin de viser directement cette femme fatale.

« Hey hey, me chauffe pas comme ça dès le début ! Attends au moins d’être dans les bois, fu fu fuuu … Prête ? »

Ah … Voilà un paysage qui me plaisait, empli de verdures, d’arbres et probablement de reliefs à foison. Le rapport de force allait rapidement tourner en ma faveur ! D’où l’empressement profitant de la surprise générale pour plonger directement au cœur de la forêt, quitte à y rencontrer des dangers plus terrifiant encore. Je ne croyais pas si bien dire en réalité … En à peine quelques pas, une ambiance lugubre et pesante s’installa entre ces pupilles et la pénombre au loin, le soleil se raréfiant peu à peu. Le sentier minutieusement dessiné n’y changeait rien de rien, absolument rien. Le problème venait plutôt du silence anormal des animaux, en dépit d’une discrétion totalement absente de notre côté. Une sensation étrange de déjà vue … Toi nature, ne t’évertuais jamais à me tromper. Non pas toi. Alors pourquoi ?

« Par ici ! » « Non, pas là ! » « Ohohohoh ! » « Tu aimes jouer à cache à cache ? »

Peuf, peuf … Pas facile de tenir l’endurance avec tant de distance à sprinter. Ainsi, plaqué contre l’un des troncs complétant la ribambelle d’arbres aux environs, les poumons au fond de ce torse essayaient tant bien que mal de récupérer, pendant la diffusion de plusieurs échos entremêlés, dont l’emploi avait couté la petite marge me séparant de ma fausse dulcinée … En effet fausse, l’ironie enfantine indissociable de mon caractère explosif n’allant pas vraiment empêcher le meurtre sanglant en vue. La proximité d’un peuple voué à la nature ne confrontait rarement, si ce ne fusse jamais à un combat de poudre à canon. Rah ! Exagération, exagération évidemment … Puisque ce vol d’oiseau subite en une direction dissociée de nos tumultes présageait un truc plus effrayant, oh oui ! Nous risquions surement … De mourir ?

Inspiration, expiration … Elle devait surement être à ma recherche … Trouve un truc. L’écorce, l’herbe, le feuillage légèrement jauni … Cet écureuil grimpant sur sa branche … Ce coupe-vent en lambeau accroché à une branche cassée, la brise légère porteuse de parfum divers … Ah ! Hum … Et le sang éparpillé dessus, c’était censé rassurer ? Malheureusement, je ne jouissais d’aucune autre solution. Il me fallait au moins la faire rebrousser chemin ou l’envoyer chercher du renfort. De par mes connaissances, la situation ne semblait pas trop dangereuse à ce compte … Cependant pour elle, il s’agissait d’une autre histoire.

« AU SECOOOOOUUUURRRS !!! FUUUYEZ, FUUUYEZZZZ SI VOUS NE VOULEZ PAS MOURIR ! »

Telle une ombre, je jaillis alors à l’opposé de la marine, masqué par l’habille fémininement parfumé, tout en adoptant les tons les plus aigües de ma voix. Ceci animé par des gestuelles propre à une victime en folie …

« Noooon, ne tirez pas, ne tirez pas ! Fuyeeeeezzz, yaaaaaaah ! »

« GRRRRRRRROOOOOOOOOOOAAAAAAAAAAAAAAAR !!!!!!! »

Immobile. Inattendu. Pourquoi donc sentais-je un souffle chaud suivit de tremblement dans mon dos ? Hey … Je blaguais ! Sans avoir le temps de réaliser, je sursautai sur ce cris, en émettant un cri quasi similaire, en reprenant cette fois ma voix habituelle.

« GWWWWWWWWWWWWWWAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA, UN OURS, UN OURS GEANT, UN OUUUURS ! »

Mon corps se contenta simplement de se courber vers l’arrière, de sorte à apercevoir un grizzly debout juste derrière et surtout … GEANT ! Par un excès de flottement ou d’absurdité, la seule réponse résida en une euphorie hilarante …

« Ahaha, ahaha, ahahahahaha … Ahahahahaha … Ah …. »

La blague.
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Sigýn D. Freyja
« La Dame »
Sigýn D. Freyja

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MessageRe: [Flashback] Live ... live, live !!!! (Nemoe Kô)    Lun 19 Jan - 23:06
Hurlements continus des citoyens apeurés par cette folie pure. Goa était un royaume profondément paisible et rares étaient les fauteurs de troubles à ne pas prendre à la légère.. Et encore moins aussi irritant que ce damoiseau déterminé à l'intriguer plus que tout autre. La course poursuite n'avait pas prit fin et s'était alimentée de quelques coups bas, comme des lancés de tomates ou la chute navrée des étales de légumes, que le jeune femme tentait d'enjamber de son mieux. A son passage elle s'excusait avec un signe de la main et regard désolé, ne pouvant faire plus que cela. Non, elle n'arrêterait pas sa traque. Jusqu'à qu'elle s'emmêle les pattes dans les grands draps qui couvraient les nombreux stand. D'un coup de mains habiles, elle se défit de sa retenue en quelques et repris sa course. « « Coooome Ooooone !!! T’es pas un peu trop stressé pour un premier rencard là, uuuh ? » Ce gars savait agacé une femme en fureur. « Excuse moi bébé, j'imaginais ça plus excitant encore.. ! » Cri dirigé droit vers sa proie en fuite, elle redonna quelques coups de feu en sa direction, visant à tout prix son genoux. Espérait-elle sûrement le faire plonger en avant, la tête la première, dans ses grandes enjambées, qu'il essuie le sol de sa face. Les obstacles qu'elle tentait d'éviter un à un se faisaient de plus en plus ahurissant, jusqu'à ses jets de tomates. Un rire nerveux s'empare de la jeune fille.

Gavée était le mot pour définir la patience de la sergente. Cherchant un moyen de se débarrasser de ces projectiles futiles, la Dame entreprit de monter sur le toit. D'un saut savamment réalisé, elle atteint les barreaux d'une échelle et en quelques secondes, elle trouva son bonheur sur les tuiles des maisonnées qu'elle foulait à une vitesse monstre. La détermination à le fracasser était à son paroxysme. « Attention à la grille mon ange. » Dans un murmure ironique, elle enchaina sur un saut de quelques mètres pour passer d'un toit à l'autre. Féline, gracieuse.. Même avec un regard de tueuse on ne pouvait lui retirer son charme de femme fatale. Qu'est-ce..« Move, move, MOOOOOVE, YAAAAAAH ! » Par magie, il sut arrêter sans difficultés son attaque, pourtant assez surprenante. Stoppée net dans sa course, elle reprit quelque peu son souffle et regarda outrée cette machination des plus étranges. Jusqu'à que.. « « Hey hey, me chauffe pas comme ça dès le début ! Attends au moins d’être dans les bois, fu fu fuuu … Prête ? » C'est alors qu'elle continua sa course vers sa direction qu'elle fut surprise par le retour de la grille vers elle. A pleine puissance, à pleine vitesse.

« AHHHHHHHHH BATARD DE...» C'est de justesse qu'elle plongea en avant dans le vide, jetant, au passage, son fusil dans les airs pour éviter qu'il ne se brise à son arrivée sur le sol. D'une roulade malicieuse, elle se retomba correctement sur ses pattes. La main tendue vers les airs, elle appelait son fusil par la force magnétique. Une petite lumière violette détonna. Cette sensation plaisante que la gradée adorait ressentir de tout son être. Fusil entre les mains, souffle encore saccadé et émotions passées, Nemoe suivit ce mystérieux jeune homme dans les bois. *toi, je vais te râper la figure avec un épluche patate*

Aventure dans la forêt. Stupidement elle avait suivit cet abruti de blondinet alors que le souvenir d'un ours bien effrayant y trainait. Pourquoi cédait-elle la provocation ? Pourquoi son impulsivité prenait sans cesse le dessus. C'est dans un souvenir flou, entre deux bouffées d'air, qu'elle se remémora les paroles de ce bougre de Doug.. « Tu es dans leur ligne de mire » C'était simple ; si elle se loupait elle risquait de prendre très cher. Et puis, concrètement son sort était déjà scellé aux vues des nombreux dégâts causés en ville, ils l'étriperont. Le silence se faisait oppressant, tuant. La voix du jeune homme se jouait d'elle, et Nemoe tournait en rond, le regard perdu dans différentes directions dont elle ne distinguait aucune présence mais un simple noir sinistre.. « AU SECOOOOOUUUURRRS !!! FUUUYEZ, FUUUYEZZZZ SI VOUS NE VOULEZ PAS MOURIR ! » Dans une brusque frousse, elle tomba à genoux, le fusil braqué droit vers elle, le corps tremblant. *putain mais tu fais pitié, relève toi tapette. c'est qu'un putain d'ours de merde.* et puis un autre hurlement d'une voix féminine, atrocement tranchante avec tout ce qu'elle avait entendue jusque là. C'est là que ce qui pouvait ressembler à une... Femme..  jaillit droit devant elle, à son opposé. Sans plus attendre elle.. « GRRRRRRRROOOOOOOOOOOAAAAAAAAAAAAAAAR !!!!!!! » Un ours, un énorme ours se plaça dans son dos. Souffle coupé, yeux écarquillés, son cœur battait à la chamade.. *il est temps que tu t'imposes face à la peur* Le fusil braqué, l’œil dans le viseur, elle compta. Un. Deux..

BANG. BANG.

Un tire entre les deux yeux. L'ours trembla, hoqueta. Un tire dans le genou. L'ours se fracassa en arrière, tombant à la renverse, raide mort. Une chose de réglée. Mais pas sans se sentir nauséeuse et affreusement sous tensions. L'épuisement du sprint, suivit de cet ours haut comme une maison.. Ses mains tremblaient et son cœur battait à la chamade. Le rire avait trompé le jeune homme, et à cette courte pensée, son fusil se braqua vers lui. « Hmmm... Connard. » Sans animosité ni gestes brusques, elle replaça son fusil à son dos, le sourire aux lèvres. La seconde d'après, d'un court coup de main, mais efficace, elle intima à ses lames de se diriger droit vers lui. L'un vers sa cuisse, l'autre à son pied. Tout ça très rapidement. « Maintenant on va discuter mon coeur. Bouge et tu finis comme l'Ours. Donne moi l'argent que tu leur a volé et après on revoie ma position sur le fait que tu puisses te tirer, "librement". » Le flingue attiré dans sa main, son canon en vue de sa cervelle.
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Shangara Bonja

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MessageRe: [Flashback] Live ... live, live !!!! (Nemoe Kô)    Mer 21 Jan - 11:20

Des flashs, des sifflements sourds et puis … NON ! Noooooooon ! Noooooooon ! Pourquoi, pourquoi avait-elle tiré ? Mes paupières s’écartèrent au-delà de la normale, alors que la plaisanterie initiée par une duperie futile prenait maintenant des proportions dramatiques. Le divertissement touchait à sa fin, après la folie de l’hystérique ci présente. Quel gâchis … Cette force de la nature, ce potentiel magnifique s’évanouissant brusquement pour un sommeil éternel. Nul besoin de le tuer … Trop tard. Ma tête seule remonta légèrement, le buste toujours courbé vers l’arrière, quand parut soudain l’image tremblante, floutée de cet assassin à genoux, fusil en joug. Là, durant un flottement fugace, je vis. Un constat, une observation. Plus encore … La vérité.

Le gamin déjanté à l’insouciance et l’impulsivité abracadabrante s’évapora l’espace d’un instant sur l’ensemble de mon être, au profit du scientifique à la curiosité malsaine. Seuls régnaient les déplacements mécaniques de ces globes oculaires, comparables à la froideur d’une machine artificielle. La dame arborait un reflet complètement différent au creux de mes iris brillants, où le relief de sa musculature émergeait du tressaillement infime de sa chair la modelant à merveille. L’âme savait dissimuler et mentir. Pas le corps, pas envers moi, poète soumis au culte de la mécanique propre aux êtres vivants,  assoiffé d’une compréhension sans limite. Au point de presque ignorer ses menaces et ses déclarations romantiques en cet instant de contemplation … En effet, je la sondais inlassablement au plus profond de son intimité humaine, à l’abri d’une considération superficielle, erronée.

« Woooh, attends, doucement, aargh ! »

Malheureusement, les lames fusant subitement en ma direction exigèrent une prompte réaction, si bien que dans l’incapacité de respecter le bail proposé, je me contentai de subir un recule déséquilibré, jusqu’à buter inévitablement sur un obstacle. Un tas de chair et d’os désormais inanimé, sur lequel mon dos non redressé bascula irrémédiablement, entraîné dans une roulade magistrale, voir pittoresque de par son exécution inattendue. La pitrerie eu au moins le mérite d’éviter une éviscération sanglante, les pointes des couteaux s’étant nichées sur les pattes et le bide du gros balourd pendant que je me retrouvais affalé à plat ventre dessus. Drôle de situation … Cependant, aucune inquiétude ne figurait sur ce faciès, enquis d’un sujet bien plus intéressant ….

« Bébé, mon ange, mon cœur … On avance, on avance fu fu … Ce serait presque trop rapide pour moi, ma mie. Mais … » Changeant radicalement de ton, sur un sourire tout sauf amusé … « Tu … Tu as eu peur ? Durant ce tir … Durant ce meurtre … Tu as eu peur. »

Pas une peur enfantine, pas une peur normale. Le sentiment évoqué ici cherchait plus loin, aux méandres de son existence, se moquant bien de justifications ou d’excuses personnelles. Il s’agissait davantage un état de fait, une source différente de la mienne quant à l’énergie de ses mouvements, de ses actes dont l’emploi instinctif ne procurait aucun plaisir, aucun épanouissement, au contraire. D’ailleurs, la mélodie employée sur mes paroles reflétait parfaitement l’intention donnée à la remarque percutante ; Aucune provocation, juste une déclaration presque désolée, comme si nous nous connaissions depuis des lustres. Elle ressemblait à ces autres personnes … Enchaînées, tourmentées, malgré son habilité digne de respect. Cela justifiait surement cette pique de curiosité, en un potentiel dépassant de loin celui de l’Ours. Impossible cependant d’y attendre quelconque réponse, pas avec ce flingue prêt à donner le même résultat sur moi. Ainsi, masqué par l’épaisse fourrure de l’animal, je pus dégainer discrètement ma fiole la plus ingénieuse, le fumigène. Pouf ! Je décalai directement sur la gauche d’un court roulement histoire de tomber sur le côté du cadavre dès l’apparition instantanée d’une fumée totalement opaque.

Ft a écrit:
Fiole de fumigène - Fiole à deux compartiments qui une fois brisée, conduit à un mélange diffusant un nuage opaque, pratique pour se dissimuler momentanément.


« Combien d’êtres vivants as-tu déjà tué en pensant résoudre un problème ? Ou plutôt … Caché derrière le grondement assourdissant de tes balles ? » Soupirant d’un léger regret … « Au final, sa souffrance sera moins longue que la tienne. » Une idée soudaine paraissait à travers mes pupilles. « Kuhuhu … Tu veux l’argent hein ? Amène-toi ! »

La pagaille générale me donna l’occasion de disparaître de nouveau derrière les arbres, d’où jaillirent ces réflexions semi morales, le temps d’un bref repos. La fuite, le butin, la survie … Ces notions avaient surement trépassé au fond de mon esprit, plus enclin à rendre ce dîner aux chandelles palpable, significatif. Jusqu’ici, les gens rencontrés depuis la période de vagabondages exposaient tous des motivations étranges, dominés souvent par des règles inconsistantes, stupides, devenant parfois plus fortes et influentes que leur propre volonté. Mais d’aucun n’exposa autant de succès, de capacités à s’en échapper et briser le système illusoire. Il me fallait lui montrer une chose. Ce fut-là la raison de ce départ fulgurant, non sur un sentier linéaire puisqu’après des appuis judicieusement choisis, mon corps se retrouva sur les routes aériennes à travers les feuillages en amont. Tel un adepte du parkour, je sautais et voltigeais de sommet en sommet, avec la malice d’absorber certains de mes élans via l’action des dials, en prévision d’un futur service. Ah … Cette sensation … Rien qu’à le simuler … Un festin !

« YEEEEEEAAAAAHAAAAAA, attrapes-moi si tu peux ! Ne m’attriste pas, ne m’oublie pas, gooo ! »

Les mètres défilèrent inlassablement sur un schéma identique, à l’exception des échos provoqués intentionnellement afin de lui donner une piste le long de la course-poursuite. Si l’étude de l’île n’avait pas dupé les commerçants propriétaires de mon moyen de transport, alors l’extérieur des villes se targuait d’un environnement propice à d’innombrables dangers et surtout, la présence de terrains praticables seulement en la possession de pouvoirs ou d’objets spécifiques, à l’instar de ceux plaqués à mes paumes. Parfait … La durée des enjambées finales ne tenait plus qu’à une inspiration, une dégustation réservée aux initiés. Là ! Ma peau et mon nez frémirent inévitablement face à cette caresse immatérielle. Peu à peu, l’obscurité se dissipait, en dépit d’une verdure encore dense dont les vibrations marquaient un nouvel aspect.

Le silence. Plus rien, à part une bourse posée au sol, aux côtés du coupe-vent féminin accroché sur des buissons sauvages, l’air d’y contenir une silhouette. Ma position demeurait inconnue, alors que l’appât rapidement préparé induisait l’idée d’un abandon implicite, résolvant tous nos problèmes actuels … Oui, un appât. Pour me battre ? Pour la capturer ? Noon …
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Sigýn D. Freyja
« La Dame »
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MessageRe: [Flashback] Live ... live, live !!!! (Nemoe Kô)    Ven 23 Jan - 19:26
La Dame ne veut pas attendre, ce qu'elle veut c'est en finir, rapporter la bête jusqu'au QG et exploser la cervelle à cet enfoiré qui lui fait face. Quel est son problème à lui au juste ? A courir partout comme-ci Nemoe avait son temps, à jouer à cache-cache, perdre et supplier la douceur d'une femme ravagée par la colère. Avait-il côtoyé la gente féminine pour se permettre de telles paroles ? Ne sait-il pas que ce sont pour la plupart des ouragans qui retournent tout sur leur chemin ? Et Nemoe dans tout ça, à se faire balader bêtement par ce fou ? Ce qu'elle veut s'est lui éclater la figure et avant ça, récupérer l'argent qu'il a volé à de pauvres personnes bien naïves et retourner se coucher dans son terrier moisi. « Tu … Tu as eu peur ? Durant ce tir … Durant ce meurtre … Tu as eu peur. » Jusqu'à cette phrase qui la fit perdre légèrement l'équilibre, celle-ci reprenant appui sur le sol de sa main libre. C'est là qu'elle constata que le blondinet avait évité de justesse ses couteaux en se vautrant sur l'ours. Un sourire taquin s'afficha sur son minois, s'efforçant de ne pas perdre la face devant son assaillant. Son souffle s'était coupé, son cœur lui faisait encore mal et s'est avec difficulté qu'elle retient un tremblement de la main. Et c'est ce manque d'attention à l'égard du gars qui le laissa dégainer une bombe fumigène et la fit éclater. Une fumée très opaque. La Sergente souffla de dépit et fronça les sourcils, excédée. Ses mains commandèrent ses couteaux et les firent tourner dans tout les sens pour qu'ils puissent au moins atteindre sa peau, elle tira une fois, deux fois. Ça ne servait à rien et au moment où elle voulut rentrer dans le tas, avec toute l'attention qu'elle pouvait avoir, il dit quelques phrases fracassantes. « Combien d’êtres vivants as-tu déjà tué en pensant résoudre un problème ? Ou plutôt … Caché derrière le grondement assourdissant de tes balles ?  Au final, sa souffrance sera moins longue que la tienne. Elle fit un pas en arrière, le corps cédant aux tremblements. C'était de trop. « Dit toi que ta souffrance ne sera pas longue non plus. Je vais d’exploser la cervelle comme cet ours et ça règlera un énième problème. » A cet instant, elle voulait mourir, crever, sous cet amas de souffrances et de douleurs qu'elle ressentait. Les larmes vinrent s'écouler sur ses joues, nerveusement. Dans une illusion perverse, elle crut voir ses mains ensanglantées, le corps de l'ours se transformant en un jeune homme qu'elle avait du assassiner quelques jours plus tôt. Tout y était, chaque détail.. Jusqu'à son visage apeuré par la sentence qui l'attendait.  Un petit cri, une boule au ventre. *Nemoe tu délires. TU DÉLIRES!!!* Les mains plaquées sur son visage, elle semblait se perdre, tomber dans le vide. *Tu oses dire représenter la justice ? Tu oses dire que tout ça se justifie ? Qu'est-ce qu'il avait fait ? Voler un noble parce qu'il crevait de fin, non ? Et tu l'as tué. Tu lui as logé une balle entre les deux yeux parce qu'on te l'a ordonnée. Qui es-tu Nemoe ? Une tueuse ? Une assassin ? Ou une personne bien qui se bat pour le peuple? Le vrai.* L'illusion disparue pour laisser place à la réalité. Ses yeux s'écarquillèrent. « Kuhuhu … Tu veux l’argent hein ? Amène-toi ! » Sa poigne se serra sur son flingue, un hurlement de colère s'extirpa d'entre ses lèvres.


Il s'était barré, il avait fuis. La Dame devenait dingue et courir après ce gars commençait à lui pomper l'air. Jusqu'à presque vouloir abandonner et le laisser filer. Un pas, deux pas, trois pas... Puis elle s'arrêta. Un instant de pause qui lui permit de reprendre son souffle et peut-être même ses esprits. Époussetant ses fringues, elle se décida de reprendre le chemin inverse et retourner au royaume. Ça en était de trop, elle avait assez perdu son temps et l'essentiel c'était l'ours qu'elle avait un peu plus tôt mit ko. C'était pas ce... Un craquement de bois attira son attention. *Fais pas ta nerveuse ni ta mauvaise joueuse. Va voir, aller..* S'avançant à pas de biche vers le bruit, le flingue entre ses mains, elle scrutait chaque alentour et était à l'écoute du moindre bruit. L'éblouissement du soleil la convaincue qu'elle avait parcourue bien plus que quelques mètres après cet homme. *Déjà la fin de la forêt.. Il m'aura fait bien courir ce con..* Le silence la perturba presque, la senteur des plaines raviva son âme confinée dans cet amas d'arbre. Cette sensation de liberté qu'elle prit à bras ouverts, calma ses tensions les plus abruptes. *Un jour je parcourrai les mers...* Un bruit de plastique contre un arbuste sortie la Dame de ses pensées. Celui de l'homme. La tension reprit le dessus et elle y décocha une, deux, trois, quatre balles.. En plein dans le mile. Sans attendre de savoir si c'était lui ou pas, elle s'avança vers le coupe-vent, transpercé. « J'ai pas ton temps, j'ai plus le temps là. Alors laisse moi...» C'est en tournant la tête qu'elle vit l'argent posé au sol. Nemoe prit précaution de tirer une fois dans le sac, remarquant en même temps que son chargeur était vide. Une main glissa derrière son dos et elle en ressortie un chargeur plein. Clic, clac. C'était bon. « Tu te fou de moi hein... Hahaha... » Elle prendrait pas ce risque de tenter le diable pour une sacoche d'argent. C'était trop gros. Le coupe-vent, le sac laissé pour compte.. C'est peu à peu qu'elle s'éloigna de la proche zone, le flingue visant tout les recoins.


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Shangara Bonja

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MessageRe: [Flashback] Live ... live, live !!!! (Nemoe Kô)    Lun 26 Jan - 12:47

Pourquoi ? Pourquoi tant de peine ? Cette façon de dégainer, de saisir cette arme de précision en des tirs parfaits, capables de réduire au silence l’écosystème environnant. Cette stabilité imprimée sur ton souffle, d’une maîtrise imperturbable. Une seule pression de la gâchette et tes caprices se retrouvaient comblés. Je ne pouvais m’empêcher d’admirer l’ensemble de cette harmonie dont le champ d’action éclipsait nombre d’autres talents … Il ne fallait pas me croire insensible malgré mes jeux enfantins, ni intouchable, au contraire. Epuisé, à bout de souffle, usé d’un sprinte incroyable, tu avais clairement eu l’occasion d’en profiter pour me tuer avec un peu de concentration. Pourtant, contrairement à l’emballement usuel des artistes en communion avec leur domaine de prédilection, tu dépensais davantage d’énergie et d’efforts à remplir ces bois d’un brouhaha assourdissant qu’à oublier l’inutile pour appliquer une exécution aisée. Cela ne ressemblait pas à un sauvetage, non. Ni par amour, ni par charité, ni par malice … Ah … Peut être ça, oui. Cette différence fondamentale entre nous, nos existences, quand bien même nous ne nous connaissions pas.

Belle dame, furie de l’ouragan incarnée, tu m’inspirais à travers le désespoir et l’absurdité de la fin abrupte qui pendait sous tes pieds, en cet échange visuel figé, bercé au rythme de battements de cœurs, comme si le reste sommeillait en silence … Là … Impossible de l’exprimer. Seule l’expérience allait me permettre de te le montrer, ton corps s’envolant de plus en plus haut au fil des secondes, tel un pantin désarticulé perdu dans le ciel …

« Tombe, tombe … C’est la fin ! »

Oui, je l’avais fait, l’impensable, l’improbable. Après l’efficience du subterfuge voué à la mener en bourrique, ma silhouette quitta son perchoir d’observation afin de se mettre en chasse. Silencieux, agile, cette dernière jaillit d’un tronc savamment choisit pour sa position, accordant ainsi une grande explosivité à la scène ahurissante, presque déchirante. Le temps de réaction en face s’avéra grandement contraint sur le coup, au point de se voir offrir l’unique possibilité de se retourner et croiser ce faciès déjanté derrière elle, épris d’une figure exigeant un minimum de souplesse. Un seul contact délicat suffit, de ces deux mains plaquées sur le bassin de la miss, tel un tigre prêt à la faucher même si ce n’en fut pas là le but. Une fois le contenu des dials déversé avec une douceur proche de la caresse, elle se vit complètement arrachée du sol, sans aucune forme de pression douloureuse ayant mené à cette conclusion ; Juste un état de mouvement transmit à ses courbes gracieuses, apparaissant par magie. Nul moyen de s’accrocher, ni de se rattraper. L’enchaînement se montra foudroyant, jusqu’à nous conduire à cette conversation subtile, où mes lèvres finissaient de mimer cette dérision et ce destin tragique.

Je brisai cependant la contemplation de ce chef d’œuvre sur une décharge d’hyperactivité propre à mon organisme, résolue à titiller aussi la mort en sa compagnie, à la différence d’un plaisir avoué. Plus fermes, plus déterminées que jamais, mes pupilles s’affinèrent avant de faire chauffer la gomme en dessous et foncer par-delà les feuillages et les buissons bien garnis, la bourse pleine ramassée entre deux accélérations. Encerclé, irrité et parfois même découpé par les branches trop proches, je ne pus me détourner du paysage arrachant la noirceur de la forêt délaissée, parsemé de plaines d’un côté et débuts de plages de l’autre, si rafraîchissantes et paradoxalement si menaçantes en cet instant … Un pas … Deux pas … Enfin … Le saut de l’ange. Bras ouvert, vêtements défigurés par la friction du vent, je me lançai au cœur du précipice en face alors que ma partenaire me devançait via une chute plus spectaculaire issue d’une trajectoire parabolique sur le plan verticale. En bas ? La mort ! Nous étions lancés à une vitesse trop grande pour espérer s’accrocher à une prise sans se déchirer un membre, sans manquer notre cible.

« YEEEEEAAAAAH, MOOOORTEEEEEEl !!! Ton temps, ta vie, ton histoire, ton nom, cet argent, nos batifolages … Who Care ? Qui, qui s’en soucie ? Le soleil ? Les arbres ? L’ours ? Ahahaha, c’est fini, nous allons mourir maintenant ! »

Peu importe sa réaction. Peu importe ce qui parvenait à mes oreilles. Après la dispersion des pièces  volées en l’air - telle une futilité -, je tentais de percer l’incompréhension, de briser des remparts me semblant trop invasifs par des cris imposant, histoire de lui donner cette chance de voir, de gouter, puis de délaisser ou non. Notre sort ? Même si je paraissais confiant ou insouciant au fond de cette initiative insensée, l’idée de découvrir l’envers du décor après la fin de toute respiration me séduisait aussi, presque trop impatient.

« Arrête de flipper ! La vie, la mort, la réussite, la chute … Ressens-le. TOUT SE REALISE, AVEC OU SANS LOGIQUE ! NOUS NE SOMMES RIEN ! T’as pas besoin d’hésiter, lâche toi, laisse venir. Là, tu es libre, LIBRE ! »

Nulle pensée, nulle interrogation. Je me laissais couler au fil de ces conseils dignes de directives, à expérimenter encore et encore l’intuition de l’action en cours. Malgré cet enthousiasme honteux, la peur résidait aussi aux quatre coins de ma chair, à cause notamment de l’instinct de conservation indubitable à chaque être humain ; Cependant, aucune peur idéologique ou irrationnelle ne polluait mon esprit, puisque ces mouvements entamés provenaient essentiellement d’un plaisir, d’un choix personnelle et intime. Ne rejetant rien, ne m’opposant à rien avant d’aboutir à la compréhension de l’autre, j’expérimentais davantage que je conjecturais en dehors des sujets le nécessitant. Peut-être risquait elle aussi d’y assister. Ce moment où tout s’emboitait, où les diverses formes de conséquences passées, présentes, futures défilaient inlassablement, absout d’obligations, d’entraves. C’était si … Enivrant. Mais pas encore. Cette fois, mon corps se mit à gagner en vitesse grâce à une position en pique, tête en bas pour réduire la distance entre nous, voir bientôt l’atteindre.

« T’attends quoi ? Tu aimes tirer, tu aimes utiliser ton flingue hein ? J’admire tes capacités ! T’es libres maintenant, si tu prends ton pied à tuer, alors va s’y, avant de mourir ensemble … TUES MOI, TUES MOI, TIIIIRE, ALLEZ ! »

Ou alors … Donne-moi simplement ta main pour finir ce rancard en beauté. Voilà ce qu’exprimaient les traits abrutis sur mon faciès après cette tirade essayant de s’accaparer toute attention possible, même d’éventuels spectateurs. Nous nous rapprochions dangereusement du sol, de sorte à ce qu’un choix dût être pris rapidement par la demoiselle féroce, en dépit d’une accélération de plus en plus rapide de ma part. Impossible de savoir si des détonations allaient surgir de ce canon, ou si un risque plus grand se présenterait. Ma main tendue ou un meurtre froid ?
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Sigýn D. Freyja
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MessageRe: [Flashback] Live ... live, live !!!! (Nemoe Kô)    Dim 1 Fév - 18:04
Quelques secondes de contact entre ces deux êtres, qui révélèrent une douceur presque attentionnée de ce fauve pour sa proie. Depuis le début de leur rencontre, la sergente n'avait posé un regard sur cet homme, et c'est de ce court échange entre leurs pupilles qui bouleversa la jeune femme. Pétillant, vivant, folâtre, ce regard était d'une sincérité presque bâtarde pour une femme qui se feutrait dans sa mauvaise humeur et sa froideur fracassante. Leurs yeux n'arrivèrent plus à se quitter, se dévoilant tout à chacun. Et puis le grand saut, l’envol d'une colombe aux ailes brisées accompagnée sans aucun contrôle de ses mouvements. « Tombe, tombe … C’est la fin ! » Nemoe ne cessait d'apprécier l'échange entre eux et n'assimilait pas qu'il venait de la jeter et qu'elle tombait, fusant droit vers le vide. Alors elle est là, face à se vide, contemplant ce qui plus bas donnerait fin à ses souffrances qui habitent son âme. La peur insuffle les pires horreurs à son être mutilé, lui ordonne de ne plus se débattre et de se laisser tomber. La volonté ne lui appartient plus ; elle lui est ôtée. La colombe ne ressent rien d'autre que la douleur, que la peur et l'instable sensation de ne plus contrôler. « Ah.. AH..» Une tentative pour extérioriser, mais toutes échouèrent ; aucuns sons ne filaient entre ses lèvres. Les bras battant l'air comme pour s'agripper à quelque chose d’inexistant, Nemoe se savait perdue. « Ça devait pas se terminer comme ça..»

Le visage couvert de larmes et d'une beauté si admirable, qu'on veut en mourir de douleur à la première seconde où l'on jette ses yeux sur elle. Bras tendus vers le ciel, ses mains traversant les yeux rayons du soleil, Nemoe espérait encore à un rêve, implorant les cieux de la sauver. Pour la première fois elle perdait ses moyens, persuadée qu'elle crèverait quelques mètres plus loin sans n'avoir jamais vécu, sans connaître la liberté. Chaque jour était une peine pour la colombe, qui se brisait au fur et à mesure des horreurs qu'elles commettait, et chaque jour était un pas de plus vers son besoin insatiable de vivre une autre vie. « Pourquoi je me débat pas, pourquoi je me laisse tomber ? J'ai envie de mourir mais pourtant je veux vivre. Je veux fermer les yeux mais je veux tout voir. je veux  cesser de respirer mais j'aimerai inspirer l'air de nouvelles contrées.. Pourquoi suis-je indécise ? » Jusqu'à cet instant où une ombre vint effacer la lumière éblouissant son visage de porcelaine : son assaillant venait de sauter, bras ouvert, filant droit vers la condamnée. « YEEEEEAAAAAH, MOOOORTEEEEEEl !!! Ton temps, ta vie, ton histoire, ton nom, cet argent, nos batifolages … Who Care ? Qui, qui s’en soucie ? Le soleil ? Les arbres ? L’ours ? Ahahaha, c’est fini, nous allons mourir maintenant ! » Mais.. Mais.. « T'ES COMPLÉTEMENT MALADE !!!!! » Quel était le problème de ce gars au juste, quel était cet homme si surprenant ? La colombe ressentait la peau, de tout son être, mais éprouvait une certaine pitié de le voir se condamner aussi. Ce n'était pas comme-ci elle s'était attaché à lui, ou presque, mais au final elle ne comprenait pas pourquoi il se jetait à corps perdu vers elle. « Arrête de flipper ! La vie, la mort, la réussite, la chute … Ressens-le. TOUT SE REALISE, AVEC OU SANS LOGIQUE ! NOUS NE SOMMES RIEN ! T’as pas besoin d’hésiter, lâche toi, laisse venir. Là, tu es libre, LIBRE ! » Visage étonné, pupilles écarquillées, ses mots venaient de briser toutes les barrières que s'était imposée la belle, jusqu'à cesser de verser ses larmes incommodantes. La leçon qu'il lui apprenait là était grande, la pousser à se lâcher, à extérioriser, à vivre et affronter ses peurs car même-ci chaque chose est une fatalité, elle ne doit entraver la inquiétude intérieure. Le but était de tout ressentir et de le vivre, jusqu'au bout.

Ses mains vinrent se rapprocher de son visage, tournaient comme des marionnettes pour que la dame les contemple. Puis elle écartait les bras, ferma les yeux et prit une grande inspiration. « Vivre chaque chose, chaque instant.. » Cœur battant à la chamade, la tension était encore vive dans son esprit.
« T’attends quoi ? Tu aimes tirer, tu aimes utiliser ton flingue hein ? J’admire tes capacités ! T’es libres maintenant, si tu prends ton pied à tuer, alors va s’y, avant de mourir ensemble … TUES MOI, TUES MOI, TIIIIRE, ALLEZ ! »
Dans sa liberté, Nemoe veut tuer, massacrer, mutiler, fracasser... Mais seulement les gens qui opprime, qui pousse aux pires horreurs, qui n'ont pas de loyauté, qui n'ont pas de respect ni de parole. Dans sa liberté elle veut exécuter avec un sang-froid hors du commun, être sur un bateau et avoir des amis, rencontrer, voyager. Dans sa liberté elle veut être la meilleure snipeuse du monde. « Alors je suis libre de t'en mettre une ! » Ils ne mourraient pas, ils ne finiraient pas éclater contre le sol. Non, cet homme lui faisait penser que non, qu'ils avaient encore tant de choses à vivre et à écrire. Sur la fin de sa phrase elle lui en décolla une, puis deux, presque trois. Un fou rire l'a pris, peut-être malsain vu la situation. « JE VEUX VIVRE...!!! » Ils ne se connaissaient absolument pas, ils n'avaient rien avoir l'un et l'autre, mais Nemoe était certaine que quelque chose les réunirai tôt ou tard, mais sûrement pas la mort. De toute ses forces elle se retourna, face au vide et attrapa les mains de son compagnon de chute. « SAUVE NOUS ! » Parole d'une sincérité fracassante, son cœur en portait les plus sincères honneurs.
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Shangara Bonja

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MessageRe: [Flashback] Live ... live, live !!!! (Nemoe Kô)    Mar 3 Fév - 13:24

Les dernières secondes devinrent des minutes. Les minutes des heures. Les heures des journées … Cet instant où l’amusement trépassait, l’identité, le concept même de l’existence se remettait en doute, à l’instar du point culminant d’un combat. Qui, quoi, comment ? Impossible de formuler ces interrogations pourtant élémentaires, preuves d’une différentiation instinctive entre le soi et l’autre. Était-ce encore elle, là en bas ? Je ne sus le dire. Seule une vision proche de l’hallucination se projetait au fond de ces iris argentés, d’une influence encore méconnue sur mon être. La dame brillait d’une lueur étrange, le teint de son enveloppe charnelle sublimé par ses larmes emplies des rayons du soleil et les pupilles indéniablement pétillantes. Toujours humaine ? Cela portait presque à la confusion tant ses cheveux ondulant animaient une valse de couleurs et de reflets envoûtant parmi la rosé de ces lèvres et de ces joues discernables uniquement par intermittence … Ainsi donc la gente féminine ? Drôle de sensation. Toujours à m’emballer sans réussir à m’attarder, j’endossais là le rôle d’une victime portée dans l’incompréhension, incapable de définir ce frisson agréable. Elle … BAM, BAM ! Retour à la réalité bien douloureux … Que ?

« C’EST TOI LA MALADE !! Tu m’as foutu une beigne, stop, aaahtatatatata, on va vraiment crever, stooooop ! »

Elle l’avait fait, vraiment fait ! Dingue, plus dingue que moi ! Je crus un instant à une overdose d’émotion forte capable de conduire parfois à un revirement brutal, absurde voir dénué de sens. Heureusement, mon bras chercha à attraper la sienne en dépit de tout obstacle, pendant que l’autre tentait tant bien que mal de protéger cette joue meurtrie par ses coups de poing, non sans crainte de rater l’atterrissage … Sauve nous, sauve nous hein ? Oue … Si encore tu ne comptais pas me tuer après !!! Mais ces paroles eurent le mérite de déclencher une impulsion d’enthousiasme suite à quoi nous nous rapprochâmes l’un de l’autre par l’action de mes membres supérieurs sur les siennes. Enfin … Plus rien. L’effet ne trouvait pas de mot, pas de définition capable de l’identifier ou le comparer précisément à autre chose. Après l’absorption du mouvement par les dials, nous demeurâmes une fraction de secondes en l’air, à moins de vingt centimètre du sol. Nul arrêt brutal, nulle douleur apparente. Juste … Dépossédés, figés.

« TAAARÉEEEE, TARÉEEEE !!! AHAHAHAHAHAHA, T’ES UNE TARÉÉEEEEEE !!!!!!! »

L’exclamation jaillit d’elle-même, parsemée d’éclats de rires à vive voix de sorte à remplir les alentours d’un écho impressionnant, avec l’interlocutrice en question en dessous, étalée sur le sol. Oui, avant la pseudo chute d’une poignée de centimètres, mes genoux se mirent de part et d’autres des cuisses de la belle, histoire de ne pas l’écraser. Peut-être pas uniquement … Aussi pour la retenir, l’empêcher de partir durant la décompression du choc qui disparaissait au fil d’un soupir de soulagement. Cette proximité … Cette barrière maintenant envolée …

« Folle oui … Mais tu es … Tu es … Tu es si … »

Changement d’attitude radical. Intense, passionnée, à la merci d’une braise incontrôlable. Pourquoi cette semi déclaration balbutiée d’une douceur et d’une chaleur à la limite de l’intime ? Devait-elle en comprendre quelque chose ? Au diable. Nulle méditation ne se vit accordée à ce sujet, puisque d’une intention brutale, ses mains se plaquèrent sur l’herbe autour de sa chevelure au même moment où nous nous retrouvions nez à nez, à l’instar du début de ce flirt inopportun. Me voici décidé, envieux, désireux, zélé, trop zélé. Mon poids s’appuyait sur sa silhouette sans causer de maux pour autant, la finesse de ses doigts effleurant les miennes finalement entrelacés dans la foulé. Un sourire, une appréciation … D’où venaient ces battements familiers ? Pourquoi appréciais-je ce parfum faussement embelli de l’interaction de milliers de facteurs explosant simultanément ? L’alchimie s’opérait, le souffle difficile et le sang-froid rendu esclave d’une beauté irrésistible. Là, délicatement, j’écartais ses mains et les tiraient vers le bas dans le but de dégager les contours de son visage, jusqu’à les coller à sa hanche. Un plus bas, oui … Il me fallait descendre et … Qu’est-ce que je racontais ? CLIC, CLIC ! Kuhuhuhuh !

« Tu es si mignonne quand tu pleures ! Aahahaha, so cuuuuuute ! Oue, je n’ai jamais cessé de bouger, ma belle. »

Les menottes à sa ceinture, parfait … Il suffit de brefs claquements relatifs au métal constituant ces entraves pour enchaîner les poignets de la dame alors que l’ironie revenait sur ces lèvres enjouées. En dehors de cette expérience à couper le souffle … Sa présence constituait toujours un danger, risquant de m’arrêter et de me jeter en prison. Elle me surpassait et sans une telle feinte, impossible de parcourir le monde en toute liberté, à la recherche d’un mystère lourd de sens et de découvertes. Certes, l’on ne devait pas se vendre au prix de cette stupide société futile, cependant, chaque système demandait à être arpenté par ses propres règles et ses propres enjeux. Ainsi, abandonnant les pièces retombées à nos côtés, je m’évertuai à la tâter d’une fouille très rapide afin de quérir sa fortune présente en compensation d’un besoin non désiré. Ne me traque pas … Ne me cherche pas … Rien ne parviendrait à naitre sans ton aide, ta coopération forcée.

« Je t’emprunte ça, contre ça, une aide pour d'éventuels cas de dangers, et … »

Targué d’une efficacité méthodique dans le maigre timing de cette initiative osée, je n’oubliai pas de lui glisser une petite compensation au vue de ses deniers chapardés, le suspens au bout de la langue … Un, deux, trois et … COUUUUURS, COOOOURS, COUUUUUUURS !!!

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1 x Stamina - Dopage issue d’une concoction spéciale. Sa piqûre libère dans le corps une décharge d’adrénaline fulgurante, qui a pour effet de donner une énergie toute nouvelle à la cible. Cependant, après l’effort intenable, le corps subit une fatigue d’autant plus importante.

« NOOOOON NE ME TUE PAS, JE RIGOLAIIIS, NOOOON, TIRE PAS, ME TUE PAAAAAAAS !!! »

Nous devions nous revoir. Du moins, je l’espérais fortement … Mais là fallait que je détale au plus vite !
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« La Dame »
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MessageRe: [Flashback] Live ... live, live !!!! (Nemoe Kô)    Mer 4 Fév - 16:31
Les derniers instants de cette chute, qu'elle se persuadait les ultimes de sa vie, furent d'une émotion sans pareille. Quelque part, au creux de son âme, se trouvait l'espoir qu'un jour la peur ne l'habitude plus et orne simplement un faciès joueur et un personnage joué. Au paroxysme de la chute, l'arrêt sonna son glas et apparu comme une délivrance. Aucunes douleurs, aucuns maux, cela lui sembla aussi doux qu'une caresse. Un rayonnement frôla son gracieux visage et ses iris se dévoilèrent, aux reflets violacés, parfois bleuets. La dame est en vie. Tout deux face à face, elle ne sut hurler son bonheur, pas même marquer son effroi passé, à présent elle voulait savourer ce moment, le stopper. « TAAARÉEEEE, TARÉEEEE !!! AHAHAHAHAHAHA, T’ES UNE TARÉÉEEEEEE !!!!!!! » Les deux corps se frôlèrent, le temps de cette retenue à quelques centimètres du sol. La seconde d'après elle se retrouva plaquée sur le sol, lui au dessus d'elle. Nemoe pouvait enfin contempler son visage de près, toucher son corps, l'agripper... Le bout de son doigt vint effleurer ses lèvres, puis glisser sur son menton. Un souffle qu'elle logea dans son cou, puis un murmure incompréhensible.  Une alchimie ambiguë se déroulait entre les deux, inexpliquée, inavouée. « Ça méritait au moins trois petites beignes.. » A ce même instant, où elle prononça ces mots, elle se mordilla la lèvre, un air taquin sur son minois. Dans une pensée salace, elle se convaincue qu'elle n'avait jamais perdu ce ton joueur et provocant qu'elle appréciait tant. Cet homme avait ravivé en elle une flamme éteinte, celle de la liberté, il y a bien longtemps. « Peut-être à la première balle tirée entre deux yeux..» C'était presque absurde qu'au bout de dix ans, l'intervention d'un homme puant la joie de vivre et affranchissement, vienne délivrer la colombe de sa cage. Davantage qu'une simple évasion, au grand air, il venait de lui panser ses plaies et lui donnait les soins pour soigner les plus ouvertes. « Folle oui … Mais tu es … Tu es … Tu es si … » Il hésitait, il contemplait.. Ce qui était loufoque devint sérieux. Ce qui était une simple caresse devint un baiser presque sulfureux... Ses mains vinrent jusqu'à ses cuisses, entremêlant leurs mains. Depuis combien de temps maintenant n'avait elle pas appréciée la chair d'un homme, au corps musclé, parsemé de cicatrices... Depuis combien de temps n'avait elle pas ressentit ce plaisir, ce battement de cœur saccadé, furieux ?

Vos mains se suivirent, jusqu'à qu'elles sentent une familière matière les frôler, puis s'accrocher à ses poignets. Oh, il avait osé.. « Tu es si mignonne quand tu pleures ! Aahahaha, so cuuuuuute ! Oue, je n’ai jamais cessé de bouger, ma belle. » L'enflure. Il avait osé sans aucuns scrupules, ou peut-être.. « Mon amour, ça me fend le cœur.. Vraiment. » L'homme avait joué de ces charmes, intelligemment, de quoi la duper et l'abandonner lâchement. Un détail survenait pourtant ; son pouvoir du fruit du démon, qui lui donnait une certaine capacité à "mouver" et "contrôler" le magnétisme. Si il y avait bien un "clik" il y aurait un "clac" qui la délivrerait de cette entrave. Il caressa, tapota son corps à la quête d'argent, comme-ci il n'était pas déjà assez ridicule. Dans le même temps, il choppa la bourse d'argent qu'il avait un peu plus tôt volée aux habitants. « Je t’emprunte ça, contre ça, une aide pour d'éventuels cas de dangers, et … » Le blondinet lui balança une fiole accompagné d'une petite étiquette. Relevée, à genoux, la belle effaça son vicieux sourire pour arpenter un air sévère. « Tu sais que je vais te retrouver un jour, te mettre une raclée comme jamais t'en as prise et te foutre une balle entre les deux yeux..» Tentant de perdre du temps pour se concentrer sur ses menottes, elle essayait de reprendre son attention, gigotant de toute part. Mais rien n'y fit, il se sauva en courant. « NOOOOON NE ME TUE PAS, JE RIGOLAIIIS, NOOOON, TIRE PAS, ME TUE PAAAAAAAS !!! » Clac. A peine eut il disparu dans les fourrés qu'elle attrapa son flingue à une vitesse déconcertante et tira plusieurs coups, précis, distingués. La tireuse n'attendit pas plus longtemps pour courir et tenter de constater qu'elle avait touché sa cible. Quelques éclaboussures de sang, rien qui aurait été le fugitif. « On se recroisera un jour, saligo...»

__________________

Le retour fut long vers la caserne fut long, très long, et elle n'arriva qu'à la nuitée. Nemoe s'était rendue que l'avoir fait en courant semblait bien simple, mais à pas épuisé et branlant, la route était une charge insurmontable. Bien sûr, elle n'oublia pas de revenir sur ces pas pour retrouver l'ours et le décapité, afin d'apporter preuve à son acte. Fusil sur le dos, fringues tâchées de sang et cernes jusqu'aux bas de ses joues, les habitants se persuadaient d'une âme vengeresse venue les hanter. C'est presque abattue par les regards qu'elle franchit les portes du QG. Son supérieur l'attendait de pied ferme, comme tout ces autres sous-fifre. « Sergente Kô, nous vous attendions. » C'est sans aucune expression qu'elle répondue sur un ton exténuée. « Lieutenant. Je vou..» Il lui coupa la parole, sèchement. « Hormis moi sur cette base, vous êtes l'une des plus hautes gradées. D'autre Colonel et Lieutenant m'ont loués votre expérience et votre professionnalisme. Toutefois, je suis profondément déçu de ce que j'en constate ; vous avez mis en danger tout le Royaume de Goa pour un simple chenapain, dont vous n'avez pas ramené la tête, mais simplement celle d'un Ours..» A son tour, elle lui coupa la parole.« Ours que vous m'avez demandé d'abattre, c'était ma première miss..» Il cessa de tourner en rond et reprit de nouveau la parole. « TAISEZ VOUS !!!!! QUAND JE PARLE VOUS VOUS TAISEZ. Vous méritez bien votre dégradation, et vous finirez au fin fond de North Blue à faire des papiers et de la plainte, à longueur de journée. Je vais vous exterminer Nemoe, revenir vous hanter jusqu'à que vous creviez !! » Sans plus attendre, comme-ci ça le démangeait depuis le début, il lui arracha la tête de l'ours et ses galons. Il fixa longuement le visage de la colombe.. Mais n'en trouva aucune satisfaction. A présent Nemoe avait trouvé sa voix, avait fait ses choix..  Et le chemin du retour lui avait permis de faire un vide et de poser des mots sur ses douleurs. Le sourire aux lèvres, ne prononçant aucuns mots, elle fit un signe de la main et s’éclipsa pour rejoindre le Grey Terminal, ainsi que son matelas inconfortable. « Blondinet, je te retrouverai un jour. Et ta foutue fiole de stamina, tu vas l'avaler à force de prendre des coups pour la faire rentrer dans ta bouche. » A cette pensée elle eut un fou rire.

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