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O.N Bluen Campbell
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Messagerun devil run • ft. Le Blond    Mar 20 Jan - 22:59





run devil run





« Vous pensez qu'elle est morte? » ; « J'en sais rien. Elle est sacrément amochée en tout cas. On doit faire quoi? La laisser là? » ; « Mais non, faut l'embarquer à l'hôpital. Une fille aussi frêle ne peut pas être une pirate. Et si jamais elle l'est, que voulez-vous qu'elle fasse dans un bâtiment blindé de marines? » Et tous s'esclaffèrent au dessus de mon corps endormi. Bande d'abrutis. Deux mains s'emparèrent de mes chevilles et deux autres de mes épaules. Mes hanches se balançaient dangereusement dans le vide et je n'avais pas assez de force pour me débattre. A quoi bon me débattre d'ailleurs, j'ai rien à me reprocher. Je n'avais pas le moindre souvenir de la veille mais ma peau asséchée par le sel me laissait quelques indices. Ce goût acre dans ma bouche également. Toi, ma soeur, pourquoi ne m'as-tu pas aidée? Pourquoi n'as tu rien fait pour me sortir de ce bourbier? J'ai traversé Loguetown accostée par trois idiots. Combien de fois ai-je cru que j'allais tomber lourdement au sol, lâchée par un de ces imbéciles. Ils riaient à gorge déployée de leurs exploits en mer et du nombre de forbans qu'ils avaient pu rencontrer au cours de leur carrière. C'était donc ça la marine? Plusieurs régiments d'hommes écervelés, traquant sans relâche la piraterie et tout ce qui lui était relatif afin de raconter leurs aventures à leurs amis? Du peu de force qu'il me restait, je marmonnai faiblement. Un des idiots s'arrêta de rire. «Les gars, elle a essayé de dire quelque chose.» Tous s'arrêtèrent et, bien que je ne les vis pas, je sentis leurs regards se poser sur moi. «Je crois qu'elle essayait de dire que le plus génial des trois, c'est moi hahaha.» Mais non imbécile, tout ce que je voulais c'était que tu fermes ta gueule bordel. Tu m'casses les oreilles avec ton rire de cochon et ta voix à peine virile. Tu pourrais limite postuler comme castrat. Ou j'sais pas, va faire de l'opéra.
On me déposa délicatement sur une surface molle, presque confortable. Deux mains douces relevèrent mes manches et tâtèrent mes bras puis mon cou avant de forcer l'ouverture de mes yeux. Les habitants de Loguetown ont vraiment un problème. Néanmoins, je pus entrevoir qu'une jolie jeune femme m’auscultait. Elle ne me toucha plus quelques instants et je l'entendis émettre un soupir de soulagement.  «Votre femme renard se porte très bien. Elle a juste besoin de repos. Évitez toute agitation autour d'elle lorsqu'elle se réveillera.» Autrement dit, barrez vous. Barrez vous et laissez moi profiter d'un lit bien douillet. Mes doigts s'agrippèrent à la couverture qui recouvrait mon bassin et la tirèrent jusqu'à mes épaules. Un lit, enfin. Un lit d'hôpital, certes, mais un lit reste un lit. Et ça, faut l'avouer, c'est la meilleure chose au monde. 

A mon réveil, j'étais tentée de réclamer une tasse de café et quelque chose de bon à manger. Quelque chose de bon. La légende n'en était donc pas une: la bouffe de l'hôpital cause plus de morts que la peste noire. Je balançai -avec amour- mon plateau repas par la fenêtre et me levai enfin. Ma chambre était lugubre. Le soleil frappait les murs et les grisait davantage, un peu comme si eux-mêmes avaient goûté à la purée de l'hosto -j'suis trop drôle, même quand j'suis crevée-. J'enfilai les chaussons bleus si gentiment prévus pour mes petits pieds et je partis à l'aventure. Mes neufs queues ont toujours choqué. On acceptait les cyborgs, les hommes poissons, les hommes qui n'ont jamais connu la joie de muer, mais pas moi. Le son de mes talons raclant le lino du couloir y résonnait intensément. Je me trouvais dans une aile absolument déserte et ça, c'était la meilleure chose qui m'était arrivée depuis que j'avais volé un bateau sur une île voisine.
Tu te souviens quand on glissait sur le sol de la cuisine frangine? On prenait de l'élan depuis le salon et on se laissait glisser sur le parquet avant de tomber comme deux idiotes. On pleurait de douleur en croyant s'être brisé le coccyx. C'est ce que j'ai fait dans cet hôpital. J'ai couru sur quelques mètres avant de faire un petit bond pour me laisser ensuite glisser. Il y avait d'ailleurs un marqueur sur ma feuille de soin, pourquoi ne pas m'en servir? Je traçai une ligne, pas très droite c'est vrai, pour marquer l'endroit d'où je devais m'élancer, une autre pour m'indiquer où sauter et une dernière pour savoir jusqu'où j'avais glissé. J'effectuais un concours contre moi-même : les Jeux Olympiques des Bluen. Et pendant que j'effectuais ma glissade, je laissai la pointe du marqueur se balader sur le mur vierge pour y laisser une sublime courbe indélébile.

 «Mais qu'est ce que vous faites?! Sécurité!»

Ah, ouais, c'est vrai. J'suis pas chez moi ici. Pourquoi tu me l'as pas dit aussi? Je souris à la gentille infirmière qui venait de me balancer aux gros bras de l'hôpital et lui envoyai un bisou provocateur digne de l'enflure que j'étais -et suis toujours d'ailleurs-. Moi qui l'appréciais tant, je suis déçue. Ainsi s'entama la course poursuite la moins palpitante de ma vie. Je savais que j'allais devoir slalomer entre les chariots et les médecins pour trouver une salle dans laquelle m'enfermer.   «N'allez pas plus loin!» Oh nom de moi, ferme la. «Mais sérieux mon gars, va gifler tes parents pour t'avoir donné une voix pareille!» Non sérieux, je le fais à ta place si tu veux. Ou arrache toi les cordes vocales, c'est encore plus radical. Ouais, fais ça. C'est bien mieux que d'assassiner d'autres personnes du son de ta voix. Plus meurtrier encore que les plats de votre "cuistot".

La chance de ma vie se montra enfin lorsque j'aperçus une chambre ouverte au fond d'un couloir. J'entrepris une petite accélération et mis mes talents de glisseuse-sur-lino à l'épreuve avant de verrouiller le tout. Adossée à la porte, je m'assis en convulsant de rire. Les abrutis tambourinaient à la porte et rameutaient sans doute tous leurs semblables. Je les entendais s'essouffler en m'offrant tous les noms possibles et imaginables. Peut-être qu'ils iraient chercher une arme imposante pour ouvrir la porte. Peut-être que la voix du castrat briserait les fenêtres et déverrouillerait la serrure. Peut-être qu'ils avertiraient de plus hautes autorités. Ohlala. J'ai peur. Et putain, cet hôpital est génial.
  



PS: C'est court et pas top, mais c'était drôle à écrire.
PS² : La musique est géniale.
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Minato D. Youkou
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MessageRe: run devil run • ft. Le Blond    Jeu 22 Jan - 18:55

FT Bluen



- Flashback -

Je suis où ? Bordel, comment j’ai mal à la tête. Et puis c’est quoi ces menottes ? Je saigne en plus et abondement. Putain ma tête me fait souffrir le martyr. Quand j’essaie de toucher, ça brule directement comme si mes mains étaient brulantes. Puis merde, c’est quoi cet asiatique en face de moi ? Lui aussi il est menotté. Lui aussi il est en sang avec une grosse entaille au niveau de la poitrine.  Si l’enfer existait, je pense que je suis tombé en plein dedans. J’ai jamais été chanceux de toute façon, du plus loin que je me souvienne, je me suis toujours foutu dans la merde. Y’a des gens comme ça que voulez-vous. Je suis de ceux que la chance prend de haut. Cette pute est debout sur son piédestal, elle me nargue du regard et me fait des sourires hypocrites. Elle me montre ses formes fines et bien tracées, me donne envie d’elle, mais ne me tend jamais la main. « Amenez-moi le blond. » Putain comme par hasard. Je sais pas qui sont ces hommes, ce qu’ils me veulent et pourquoi je suis attaché dans une de leurs caves, mais faut vraiment leurs dire que je suis pas intéressé. Je suis comme ça moi, toujours le mot pour rire dans toutes les situations. Puis merde il avait une voix vachement terrifiante ce gars. C’était le genre de voix forte, pétrifiante et convaincante qui vous donne des sueurs froides dans le bas du dos à vous faire faire une diarrhée. Je sais, l’image est plutôt dégueulasse mais que voulez-vous ? Je suis dans une cave dégueulasse, la tête presque ouverte en deux, j’ai mal au crane, j’ai faim et soif et je dois faire attention à ce que je dis ? Et merde en plus les deux gugusses m’emmènent voir leur chef. « Lachez-moi ! » Je dois avouer qu’avec la voix que j’ai en ce moment, ce que je viens de dire n’est pas très crédible. J’avoue aussi qu’avec mon gabarit et les leurs, j’ai une chance sur un million qu’ils m’obéissent et me lâchent. J’aurais pu demander un plat de patte avec du saumon fumé et une baguette du meilleur pain de la ville, ça aurait été pareil. J’ai des gouts de luxes je sais. Après tout je suis comme L’Oréal, je le vaux bien. Puis qu’est-ce que tu me veux toi ? Putain lâche moi. La douceur vous ne connaissez pas hein ? Bande d’autiste sans tic, vous êtes complétement toqué ! Je rêve. Les mecs viennent de jeter ma carcasse pleine de sang au sol, aux pieds de l’autre imbécile a la voix forte. Oh bordel, c’est quoi cette odeur ? Ne me dîtes pas que c’est son haleine … Mais qu’est-ce que je fou là bordel. J’ai envie de pleurer toutes les larmes de mon corps histoire de crever avant que l’autre imbécile ne me touche. Putain je me reconnais plus, on croirait entendre le client d’un prostitué brésilien après l’acte. Vous voyez le genre éhé. « Il n’est pas encore prêt, amenez moi l’autre. » Dit-il après m’avoir fait passer une panoplie de teste et m’avoir ouvert l’œil bien grand. Oh doucement ! Ouais bon, j’ai pas osé le crier cette-fois-ci. Deux gorilles qui te portent à bout de bras et vous emmène directement pour vous attacher croyez-moi il vaut mieux évitez de trop l’ouvrir. Surtout quand ils étaient armés de matraque. « Attendez qu’est-ce que vous faite ?! Non, non, noooon … »

- Flashback -

Où je suis encore ? Je vois la lumière blanche … C’est déjà la fin du voyage pour moi ? Non, c’est qu’une lampe qu’un mec en blouse blanche me met dans l’œil. Putain mais t’es qui toi enfoiré ? Et c’est qui la blonde avec toi ? Je veux bien qu’elle me mette un truc dans l’œil elle. Je pourrais même lui mettre quelque chose moi aussi. Plus sérieusement, je sais pas où je suis. Je regarde autour de moi, une chambre banale. Je suis dans un hôpital ? Le médecin me parle, mais je ne l’entends pas. Je vois seulement ses lèvres bouger. Doucement, le son revient. « … content de voir qu’un sergent-chef de la marine est survécu. On vous laisse vous reposez, on repassera plus tard. » Sergent-chef ? Moi ? Je me souviens de rien bordel. Je me souviens pas avoir vécu hier, ni avant-hier. Putain de merde qu’est-ce qui m’arrive ? Je tremble de partout. Je me sens lourd, je transpire. J’ai la gorge sèche, putain ramène moi de l’eau au lieu de me laisser me reposer et explique moi ce que je fais dans cette chambre à jouer les cobayes. « N’allez pas plus loin ! » Putain qu’il est bruyant cet hôpital. Merde,  y’en a qui ont perdus la mémoire je vous le rappel. Je suis complétement désorienté et vous osez me crier dans les oreilles ? Puis t’es qui toi ? Pourquoi t’as une queue ? Bordel je suis entrain de rêver. Il y a une fille qui est rentrée dans ma chambre avant de fermer la porte. Elle était habillé comme un patient lambda, mais avait une queue … Je rêve sûrement. C’est sûrement les médicaments qui me rendent complétement stone. Rolling Stone yeah. Bref je suis bien là bordel, toi avec ta queue, sache que moi aussi j’en ai une. Si tu me cherches tu vas me trouver.
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MessageRe: run devil run • ft. Le Blond    Sam 24 Jan - 3:58




run devil run





J'étais seule cette fois, il ne serait pas là pour me tirer de ce mauvais pas.
Auparavant, j'en aurais pleuré de peur, mais aujourd'hui j'en ris à pleins poumons. J'aurais été prise de panique, c'est certain, tandis que maintenant je conserve la gracieuse froideur que j'ai si difficilement obtenue. Je me relève lentement, en m'aidant d'une main. Ils frappent toujours aussi violemment à la porte; leurs voix portent davantage désormais. Et plus ils crient, plus j'aime ça. Je suis le centre de leur attention, le sujet de toutes les discussions. « Venez me chercher ici bande d'incapables! » Je veux être le poison qui coule dans vos veines, ce qui pourrira votre journée. Je veux devenir l'obsession de tous les imbéciles qui peuplent cette île. Je veux voir leur folie la plus profonde, extraire leur bestialité la plus enfouie. Je veux qu'ils me haïssent au point d'en crever. Je ne me battrai cependant pas. Ils sont supérieurs en nombre et mieux armés que moi. Tout ce que je désire est de laisser ma marque sur cette île. Je veux hurler un bon coup « Bluen was here ».

Je me redresse d'un à-coup sec, replaçant par la même occasion mes cheveux sur mon épaule droite. Et en relevant le regard, je l'ai vu. Il m'observe, tranquillement installé sous ses couvertures. Un blond. Il semble bien bâti, pas trop ravagé par la cruauté du temps et surtout bien traité par la Marine. Et t'es qui toi encore? Pourquoi tu me regardes comme si t'allais me bouffer?  J'ai levé mes jambes pour les regarder tout en les conservant bien droites. Puis j'ai observé mes mains et mes bras avant d'attraper une de mes queues. J'ai quoi de si spécial -à part les neufs trucs qui me font ressembler à un paon duveteux faisant la roue- ? J'ai un truc entre les dents, c'est ça? «T'as quoi toi? Je sais que je suis pas mal mais me dévisage pas comme ça, tu fais sacrément flipper» Me regarde pas, tu me déconcentres. En plus tes cheveux sont sacrément blonds, je sais pas si on te l'a déjà dit. Tu me fais penser à l'autre abruti qui pourrissait encore sur mon pont y'a quelques mois. Ah, le bon vieux temps.

Je n'aurais pas dû faire ça Bluen, toi même tu m'aurais interdit d'y aller. Je me suis dirigée fièrement vers lui et j'ai saisi la planche qui tenait sa feuille de soin. Dehors, l'anarchie gronde. « Elle est dans la chambre du sergent-chef Youkou! Il est encore alité!» Et les singes hurlèrent à nouveau. Mes yeux se posèrent sur lui et je sentis mes lèvres former un sourire sarcastique. «Sergent Chef de la Marine Youkou, n'est-ce pas? Vous semblez en bien mauvais état mon cher». Quelques gouttes de sueur ruisselaient sur son visage et il semblait pris de tremblement. Soupir. Je me dirigeai vers la fenêtre -en sachant pertinemment que c'était une idée complètement idiote- pour l'ouvrir après avoir dégagé les rideaux. «Vous avez une chambre de roi. J'ai pas eu cette chance moi, je comprends pas» . Mon visage s'est retrouvé au dessus du sien en l'espace d'un instant, les yeux malades et la voix détraquée. J'avais les mains de part et d'autre de son crâne et les jambes pendant dans le vide. «Explique moi toi, pourquoi j'suis pas aussi bien traitée que toi». Parce que t'es pas affiliée à la Marine imbécile. Pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt? Bien sûr que j'y ai pensé, je suis suffisamment intelligente pour faire des déductions aussi enfantines. Vous semblez peu bavard mon pauvre Sergent, seriez vous trop faible pour me faire part de vos pensées? Ou vais-je tout simplement trop vite pour vous?

En observant par la fenêtre, je remarquai que des hommes avaient été placés sur les toits et dans les chambres faisant face à celle dans laquelle je me trouvais. La Marine n'est pas une organisation commode, crois moi frangine. Tout ce tintamarre rien que pour moi, eh ben, quel honneur. J'ai fait un gentil petit coucou à tous ces hommes minables qui n'attendent qu'un simple signal pour venir me chopper. Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi personne n'a pris la peine de défoncer la porte. Ils devaient supposer que je tenais Youkou en otage, que j'étais assez stupide pour aggraver ma situation. J'ai serré les rideaux entre mes doigts avant de me tourner vers le blond. «Puisque vous avez l'air si mal en point, je ne commettrai aucun acte violent envers vous, ce serait purement déloyal». Ouah, depuis quand j'ai pas été aussi sérieuse moi? «Mais - » Il y a toujours un Mais «- je ne peux être garantie d'avoir à faire face à un comportement similaire en retour. C'est pourquoi je vous garderai enfermé avec moi jusqu'à ce que tout ça soit terminé. » On n'est jamais trop prudent. Je me demande encore comment j'ai fait pour finir sur Loguetown, et comment j'ai finie à la merci de la Marine. Moi qui n'étais qu'une jeune femme voguant paisiblement sur East Blue, je me retrouve avec toute une île sur le dos. Ma vie est formidable. Les tambourinements à la porte avaient cessé depuis quelques temps déjà. Un lourd silence s'abattait sur l'aile dans laquelle j'avais élu refuge mais je percevais encore au loin les hurlements des blessés qui affluaient. Les hommes postés sur les toits et dans les chambres frontales avaient également été rappelés. Vous m'aurez pas à l'usure. J'ai tout mon temps, vous non.

« Bon, tu m'racontes ta vie? On va pas rester ici sans rien se dire, c'est pas drôle sinon. »

Quitte à nous ennuyer mon ami, ennuyons nous à deux. Tu verras, j'sais être délicate comme nana. 
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Minato D. Youkou
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MessageRe: run devil run • ft. Le Blond    Dim 25 Jan - 21:53

FT Bluen


Je rêve sûrement, les femmes comme elles n’existent pas. Bordel, je suis dans un rêve bizarre. Quelle personne censée peut rêver d’une femme renard comme elle ? Puis je la connais pas du tout alors pourquoi elle est présente dans mon rêve ? Putain, je suis vraiment pas bien. Il faut dire qu’avec tout ce que j’ai avalé comme médicamentent depuis que je suis dans cette chambre d’hôpital, je devrais dormir ou crier comme un cheval à cette heure-ci. Je me demande comment je suis encore debout. Elle provoque les autorités en plus. Bordel, elle est folle ou quoi ? Je pense vraiment qu’elle est complétement timbré. Elle est née comme handicapée, on a dut la monter à l’envers c’est pas possible. Et putain j’en ai marre de rester allongé.

Voilà, un pied devant l’autre sans forcer. J’ai mal à la hanche … Au genou aussi. Je suis cassé de partout, mais faut que je marche. Je baisserais jamais la tête, je la garderais toujours haute quoi qu’il arrive. « T'as quoi toi? Je sais que je suis pas mal mais me dévisage pas comme ça, tu fais sacrément flipper. » Mais ferme ta bouche toi aussi. Déjà tu rentres dans ma chambre sans toquer, tu me séquestre et maintenant tu tentes de te foutre de moi ? Retenez-moi, je vais l’encastrer dans le mur. « Je ne connais pas ton nom, comment tu t’appel ? » Bon d’accord, je suis un faux-cul complet. Et alors ? Je m’aime bien comme ça moi. Je m’adore même donc vos avis, vous pouvez vous les foutres là ou je pense.

Puis merde, toi aussi va chasser des lapins et m’énerve pas. Putain si je portais ce que j’avais entre les jambes comment je t’aurais dégagé rapidement de cette chambre avec un gros coup de pied au cul. Bon on est d’accord, avant le coup de pied je t’aurais peloté c’est sûr ça, mais ça reste toujours un coup de pied au final. Puis crois-moi si je te pelote ma jolie, t’en redemandera. J’ai des mains divines. Puis bon je sais que les renards adorent les caresses. « Je suis bien physiquement, pas de problème. Je suis en parfait état. » C’était pas crédible, mais dire à une inconnu que je vais pas bien ça sert à rien. Surtout qu’elle s’en tape complétement de ma vie. Puis elle commence a parler de ma chambre. Putain t’es jalouse maintenant ? Tu me prends en otage et t’es jalouse de ma chambre ? Faut le dire directement ma cocote, je te trouve une chambre comme celle-ci si c’est ça que tu veux.

Et puis merde j’en ai marre. Je sais pas ce que j’ai fait l’année dernière. Je sais pas comment j’ai atterri ici, comment je suis devenu Sergent-Chef de la marine et en plus je dois me taper une folle a neuf queues ? Je dois sûrement avoir le tout puissant sur le dos, autrement je vois pas. J’ai une poisse d’anthologie c’est clair. Enfin bref, je suis un membre de la marine maintenant il faut que j’agisse comme tel. Si quelqu’un sait ce qu’il m’arrive et ma perte de mémoire ça ne va pas bien se passer pour moi. Putain, j’en ai ma claque. « C’est une femme renard qui me parle de chose déloyal … Dîtes moi que je rêve seigneur. » Je suis gentil, mais faut pas pousser le bouchon trop loin. Tu vas vite te calmer ma petite ou je te tire dessus. Je suis un marine et tu me prends en otage, je peux même te violer j’aurais raison à la fin donc tiens ta langue.

Non mais je rêve. Elle ose me demander ce lui raconter ma vie. Cette femme m’insupporte. Au plus haut point, ça serait quelqu’un de plus nerveux que moi en face d’elle, elle se serait prise une belle branlée. Je réfléchis trop avant d’agir, c’est vrai. Mais je déteste avoir des regrets et agir vite sans réfléchir c’est faire des erreurs. « Dis-moi plutôt ce que tu me veux non ? On se connait ? » Peut-être qu’on se connait et que j’en ai pas le souvenir. Je me souviens pas de ce que j’ai fait hier soir, ni avant-hier. Peut-être que je l’avais rencontrée et que je l’ai complétement oubliée maintenant.
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MessageRe: run devil run • ft. Le Blond    Ven 30 Jan - 20:30




run devil run




Regarde toi Youkou, homme faible que tu es. La vue de tes yeux me donnent une irrésistible envie de te cogner et ta voix celle de te briser les cervicales. Je ne te connais pas, je ne t'ai jamais vu de ma vie (et ça m'aurait arrangée si tu n'avais pas été dans cette chambre, sache le), mais tu me procures une sensation de malaise atroce. J'aime pas les hommes de la Marine, ils sont hautains et prévisibles, tous aussi avides de domination et d'extermination les uns que les autres. Tout ce qui leur importe se résume à un bateau, des armes, un code d'honneur et l'éradication de la piraterie. Regarde toi, t'es comme les autres. T'as ce regard méprisant, celui qui permet de différencier l'homme, le vrai, de l'imbécile. Toi t'es l'idiot, le corrompu. T'es celui qui m'enfermera ou m'exécutera car mes actes ont perturbé ton sommeil. «Nous, c'est Bluen». Je ne t'oublie pas ma Sœur. S'il ne te voit pas, s'il ne te sent pas, moi oui. Les revoilà. Ils sont de retour, leurs oreilles collées à la porte et leurs prunelles tentant de percevoir la moindre petite chose par dessous. Je vois leurs ombres et mon désir de les écraser s'accroît. Un jour ils ouvriront, je l'espère. Et à cet instant précis, j'enfoncerai à chacun une seringue dans l’œil.

Regarde toi Youkou. T'as pas l'air dans ta plus grande forme. Un coup de vent te ferait presque tomber. Mes queues forment une demie-roue derrière moi. Ton expression me foudroie alors que ta voix me caresse dans le sens du poil. C'est quoi ton problème? Ne te plains pas si je te dévisage le plus froidement du monde, j'vais pas me gêner. Tu pourras prétendre tout ce que tu veux, ton état se devine bien trop facilement. Ta faiblesse est flagrante. Mais je suis dans un bon jour, tu vois. J'ai simplement envie de rire un peu avant de disparaître dans un écran de fumée. Et puis tu sais, que tu ailles bien ou non m'indiffère. Fais simplement attention au ton que tu daignes prendre avec moi, ça vaut mieux pour toi crois moi.

«Mais je te reconnais toi! Tu ne te souviens pas de moi? ». T'es amnésique? C'est pas mon problème, ça m'arrange bien même. Aller viens captain, on va jouer à un jeu très sympa qui se nomme Rappelle toi. Je soupire doucement. Mon jeu d'acteur est plutôt bon, c'est un aspect de ma personnalité que je devrais penser à exploiter plus souvent. «C'était il y quelques semaines à peine. On s'est rencontrés dans un bar, un soir où tu te sentais un peu mal et on a ri ensemble». Je feins un petit rire en coin, faisant mine de me remémorer tous ces exceeeeeellents moments qu'on a pu partager toi et moi mon cher petit Sergent-Chef. «Par contre, tu sembles amaigri. Est-ce que ce dont tu m'as parlé ce soir là était vrai?» Bien sûr que non. Que pourrais-tu m'avoir raconté lors de cette soirée purement factice. Je te regarde fixement, l'air inquiet. Mes yeux parcourent ton corps amoché, presque soucieux de ton état. Ne te méprends pas Youkou. Tu ne signifies rien pour moi, mais c'est avec une grande joie que t'amènerai à penser le contraire. «Je t'avais pourtant prévenu. Et puis t'as pas changé, toujours à me rembarrer sur ma différence physique. Un vrai gentleman.» La roue se baisse et mes neufs queues n'en forment plus qu'une seule. D'ailleurs faudrait que je la nettoie, elle ternit. C'est moche.


T'es que l'ombre de toi-même, peut-être même ma propre ombre. Ton arrogance n'est que le reflet de ton ignorance. Tu dois avoir peur, non? Ca fait quoi d'être seul dans ta tête? Est-ce que tu entends encore cette petite voix, cette douce mélodie qu'est ta folie résonner dans ton crâne? Je suis certaine que non, t'as perdu tout ça. Ton visage arbore les traits d'un homme capricieux, d'un soldat dressé comme un chien. T'as plus d'âme, t'as plus rien. Tes yeux ne présentent pas cette lueur de malice que je retrouve chez ceux qui, comme moi, ne s'attachent plus aux diktats d'une saloperie comme la Marine. Tes yeux n'espèrent plus car tu es perdu. Pourquoi tu restes là, pourquoi dès ton réveil tu n'as pas délié ces liens qui te rattachent à cette vie? Putain, vole une barque, j'sais pas, ou prend le contrôle d'un navire de guerre, vous en avez plein et t'es influent abruti. Deviens fou, deviens fourbe. Sois un homme, pas une marionnette.
J'comprends pas les gens comme toi. Notre destin n'est sans doute pas du tout le même, tu dois avoir plus d'ambition. La vie t'a offert la Marine et la Loi, à moi elle n'a donné qu'un bateau miteux désormais paumé aux alentours de Loguetown. Tu es du côté de ceux qui dominent aujourd'hui les océans, le côté lumineux et adoré du peuple. Je suis la grise, l'indécise. Celle qui ne sait choisir sa voie car, justement, elle ne veut pas la choisir, sa voie. Ce monde est trop beau et trop vaste pour recevoir des ordres et avoir des obligations. Regarde toi Youkou, tu boites et t'es en robe de chambre. T'as le visage pâle et la mémoire qui flanche et tu me dis que t'es en pleine possession de tes moyens physiques? J'en ai rien à foutre, j'pourrais limite te coller le nez dans le mur sans aucune peine. J'ai pas pitié de toi, loin de là. Ton état me fait plutôt rire d'ailleurs. Je suis un renard, j'ai deux foutues oreilles sur le crâne et neufs continuités cartilagineuses qui peuvent t'en foutre une et t'envoyer dans le décor sans problème. Mais te violenter ne rentabiliserait absolument pas mes projets.
Regarde toi Youkou. Regarde toi pour une dernière fois dans le miroir et vois comment une femme renard brise un homme.

 
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MessageRe: run devil run • ft. Le Blond    Lun 2 Fév - 13:11

FT Bluen


Je suis vraiment pas bien. Je suis fatigué, mal en point et je souffre le martyr. Ma tête me fait mal … Atrocement mal. C’est comme si ma tête était un terrain vague et qu’on creusait dessus pour tenter de trouver du pétrole. Bordel, qu’est-ce qui m’étais arrivé ? Je sais pas. J’ai aucun souvenir. Je sais pas ce que j’ai fais hier, ni même avant-hier. Et si j’avais fait mal aux gens ? Si j’avais complétement détruit les personnes qui m’entouraient et que je me suis retrouvé dans cette chambre pour fuir mon passé ? Plein de question et aucune réponse putain. Et toi la femme renard qui me casse sévèrement les couilles. Ah si j’avais ma force complète je t’aurais fait manger tes queues espèce de mal élevée va.

Et les autres membres de la marine qui frappe ma porte fort. Putain mais calmez vous ! J’ai mal a la tête, donc fermez la ! Les gens n’ont plus de respect pour autrui. Ils savent que je suis encore malade, alors pourquoi faire autant de bruit ? Puis cette chose plein de queue en face de moi c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Bordel de merde j’en ai ma claque. « Mais je te reconnais toi! Tu ne te souviens pas de moi? » Fou toi de ma gueule c’est ça. Tout à l’heure tu m’as demandé si c’était bien moi le sergent-chef Youkou et maintenant tu me connais ? Va te faire foutre. Petite créature indigne. Tu n’es qu’un rebu du tout puissant et toi-même tu le sais.

Je déteste les gens qui mentent. La vérité mérite d’être connu alors pourquoi la cachée ? Je fais bien de ne pas faire confiance à cette femme renard. Le mensonge ne mérite que le mensonge de toute manière. Je suis pris en otage, il vaut mieux ne pas la blessé ou autre. « C'était il y quelques semaines à peine. On s'est rencontrés dans un bar, un soir où tu te sentais un peu mal et on a ri ensemble ». Le mensonge n’a plus de limite.. Et puis si c’était vrai ? J’en avais aucune idée. Plus de souvenir … Pourtant une femme renard ça s’oublie pas rapidement. C’est une image qui reste figée dans l’esprit d’un homme et je devrais me souvenir d’elle aujourd’hui. Pourquoi rien ne me vient ? Et puis pourquoi elle me fait cet effet-là ?

Non, je parle pas de cet effet-là. Loin de là d’ailleurs. Rien de romantique, rien de sentimental. C’est une sensation bizarre à la place. Une sensation tout autre. Comme de la rancœur, de l’énervement ? Peut-être, même ce que je ressens deviens complétement flou dans cet état. Je suis trop faible pour être complétement avisé. Puis tu me les brises pour une femme. Normalement tu devrais t’en occuper pas me les briser. Tu vois ce que je veux dire ? Enfin bref, elle ne s’arrête pas là. « Par contre, tu sembles amaigri. Est-ce que ce dont tu m'as parlé ce soir-là était vrai? » Elle ment, je le sais maintenant. Putain, a un moment je la croyais mais maintenant je sais que c’est pas vrai. Comment ?

C’est simple, je ne parle jamais de moi. Même si j’ai pas de souvenir, je sais comment je réagis devant une inconnu et lui parler de ma vie c’est pas moi. « Ça t’amuses de torturer l’esprit d’un homme déjà à terre ?! » Ma main droite attrapa la sienne et la colla contre le mur tandis que ma main gauche serrait sa gorge. J’ai peut-être pas la force nécessaire pour te faire mal, mais j’en ai assez des mensonges. J’en ai ma claque des mensonges. J’en ai marre de t’entendre parler alors ferme la ! J’ai mal à la tête … Mal partout. Pourtant j’ai qu’une seule envie : te faire mal. Bordel de merde, comment oses-tu me mentir ? Tu nages sur les eaux de mon amnésie et tu pêches les souvenirs enfouie dans mon esprit ?! « Ferme-la ! Plus de mensonge ! Je ne veux plus rien entendre ! » Oui, ferme là où je te mange. Rien à foutre que les renards ne se mange pas, je te dévore sans aucune pitié. J’en profite pour regarder de plus près ses queues … éhé dommage, le mienne est plus grande. Repasse plus tard.

(c) AMIANTE

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