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Paddington Supertramp

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MessageLe soleil, les oiseaux, et un ours [PV DeathRock]    Jeu 26 Fév - 18:04

Sur Legeauland la politesse et la bonne humeur prenaient forme tangibles. Des gens heureux et souriants, des salutations enjouées même envers les inconnus à tous les coins de rue, et un respect de l’ordre qui confinait à l’excès. Autant de choses qui pouvaient vous faire penser que l’endroit était le repère d’une gigantesque chorale d’enfants de chœurs qui s’était clonée avec suffisamment d’acharnement pour peupler l’endroit. Le taux de criminalité était suffisamment bas pour avoir mis la police locale au chômage technique, ce qui leur avait laissé suffisamment de temps pour devenir les champions inter-blues du « Concours annuel du plus beau gazon » pendant 3 années consécutives. Aussi Paddington Supertramp ne comprenait pas réellement pourquoi lui et son équipage avait été envoyé en stationnement sur cette île. Plus important encore : il ne comprenait pas la méchanceté gratuite qui avait décidé il ne savait quel gradé à envoyer un ursidé modèle hiver-avec-vent-glacial-force-huit sur une mer où les 45 degrés à l’ombre était un temps de saison. C’était plus qu’un gaspillage de ses formidables compétences naturelles, c’était criminel. Et l’ours randonneur s’était attaché à le faire comprendre en ayant faussé compagnie à son équipage pour piquer un roupillon à l’ombre, suant suffisamment pour former une généreuse flaque qu’un gêneur particulièrement tenace s’attachait méticuleusement à éponger depuis deux heures déjà troublant son repos. Les vas et viens du balais brosse commençait sérieusement à lui taper sur le système. Paddington, affalé contre un muret sa large bedaine en avant, ouvrit une paupière irritée pour fixer l’impudent gêneur à balais.

La première chose qui le frappa fut le manche de l’horripilant instrument. Paf ! En plein dans le museau, excitant davantage encore, si cela était possible, l’agacement de l’héroïque défenseur de Dame Nature Pédestre. D’une voix rocailleuse, l’air un peu pâteux, il s’adressa au collant balayeur, notant au passage son teint particulièrement jaune vif et le sourire béat de contentement affiché sur sa face de citoyen modèle. Le genre de gusse qui paie ses impôts en avance vous voyez ?

-Dites… empêcher les gens de se reposer à grands coups de balai-serpillère c’est un genre de tradition de bienvenue chez vous ? ‘Pas que je prétende essuyer mes pattes sur une de vos coutumes locales mais ça manque un peu de politesse vos histoires.
-Ha ha monsieur ! Ici tout est super génial ! On s’attache à garder nos rues propres et sûres ! Alors moi j’astique ! J’astique !
-C’est un peu tendancieux vos histoires, pouvez pas vous astiquer plus loin, je suis comme qui dirais en train de dormir ou alors je dois me servir de vous comme oreiller pour me faire comprendre ?
-Ha ha Monsieur ! J’astique !

Ok. Cet espèce de fasciste du nettoyage commençait sérieusement à lui taper sur le système. Paddington était conscient que la règle n°214 du Code des Randonneurs recommandait « patience et bienveillance avec les indigènes de parcours forestiers étrangers » mais il gardait en tête que chaque règle avait son exception. Non mais sans rire, c’était qu’il le mettait mal à l’aise maintenant à s’aventurer avec son chiffon à lui triturer la fourrure ! La mandale partit d’un coup sec mais suffisamment précis pour décoller le gêneur du sol et l’envoyer visiter des cieux moins peuplés en honnêtes ours cherchant le repos. Personne ne sembla relever la forme floue qui s’éleva en chandelle dans un cri étouffé et qui  s’échoua sur le toit d’un bâtiment dans un fracas qui se perdit au milieu de la foule. Les jaunes habitants conservaient leurs imperturbables sourires en gardant leur cadence mécanique. Son repos définitivement ruiné, Paddington quitta son couvert pour de plus sauvage environs où la seule espèce susceptible de le faire chier serait les goélands. Quoique concernant ces derniers il s’agissait autant du sens figuré que littéral : les petits saligauds en profitaient fréquemment en effet pour larguer leurs paquets odorants sur sa fourrure, et ils y prenaient un malin plaisir, son talent pour la traduction inter-espèces était suffisamment explicite sur le sujet. Cependant il ne releva pas une trace des gênants volatiles une fois en dehors de la ville. Mieux, il venait de trouver un spot idéal en un large lac au courant faible qui lui permettait d’y quérir un rafraîchissement bienvenu.

Par le Mousqueton d’Airain de Jean-Pichut Piolet ça faisait du bien ! Les deux pattes dans l’eau fraîche, une légère brise sur la truffe il pouvait presque se sentir sombrer, pris par une fatigue délicieusement exténuante et soudaine. De quoi se laisser sombrer…sombrer…voir même couler. Couler ? Nom d’une Piste Noire ! Sans prévenir il se retrouvait par un coup du sort ironique entrain de se noyer soudainement en eau profonde. L’eau ! Il avait oublié pendant un fatal moment son désagrément physique particulier qui ne lui permettait pas de s’aventurer en milieu aqueux sans en subir les contrecoups ! Et voilà que tel une enclume lesté il se retrouvait à barboter dans la vase, sous les exclamations rieuses et désobligeante de la faune sous-marine.

-Hey les mecs y’a un ours qui fait de la compet’ d’apné !

L’hilarité de l’impudent crustacé fut partagée par ses camarades. Mourir noyer certes, mais Paddington l’avait mauvaise de crever sous les quolibets d’un banc de saumon. Le courant sous-marin déplaça soudain sa masse imposante pour lui faire crever les flots lui permettant de reprendre un peu d’air et de lancer un appel au secours des plus disgracieux :

-Aidez un ours en détresse !
Qui se traduisit de manière incommode en : Ablouglourhdégghh !

Ouais. Bon. Mauvais plan. Autant pour le côté sauvage de la chose : le nombre de personnes qui pouvait  entendre son appel à l’aide devait être aussi nombreux que le QI d’une théière, pour ne pas dire nul. Quand bien même un membre de la ville aurait pu l’entendre il doutait que ses espèces de foutus citoyens à frange accepte de le tirer hors de l’eau sans remplir trois formulaires et une demande d’autorisation en bonne et due forme en double exemplaire. S’en était donc fini ? L’adieu aux grands sommets et à la Marche Héroïque pour un bête bain de pieds ? Le vieux Winnie lui-même avait succombé en tombant dans un ravin lors d’un colin-maillard, qui était-il pour croire mériter un meilleur sort ? Mais alors que ses sombres pensées le prenaient il ressentit un pincement douloureux au niveau du pied gauche qui stoppa sa progression. Ouvrant les yeux il remarqua un hameçon profondément coincé dans sa fourrure. Etait-il possible que sa fin ne soit pas encore arrivée ?
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MessageRe: Le soleil, les oiseaux, et un ours [PV DeathRock]    Ven 27 Fév - 16:43



Rencontre métallique


Le soleil, les oiseaux, et un ours [PV DeathRock] 1420367604-deathrock-prez2


C'est tout de même affligeant de se retrouver à certains endroits sans avoir le choix de la destination. J'étais un saltimbanque plus qu'un pirate... un pirate sans bateau. J'avais l'air con ! Me fallait vraiment réunir la somme d'argent suffisante pour obtenir celui dont je rêvais ! Un trois mats, avec tout un attirail pour défoncer tous les navires qui s'approcheraient ! Il fallait un bateau qui en jette si je voulais devenir un jour empereur. Parce que sur une barque... J'aurai l'air bien malin. C'était donc tout naturellement que je me laissais embarquer sur les navires marchands, sous la menace, afin de trouver un endroit où voyager.  Et quand on devait s'enfuir d'une île à toute vitesse ce n'était pas pratique.

Heureusement, mes derniers passages ne m'avaient pas causés de tort, et je pouvais arriver sans encombres sur l'île de Legeauland.  Connaissais pas, mais malgré mon masque squelettique les gens me faisaient des grands sourires quand ils me croisaient, tout était propre dans le coin, plein de couleurs vives et criardes. Je faisais un peu tâche ici, et ça me plaisait. Mais malgré ça tout le monde me disait bonjour, sauf un vieux policier affalé sur une rolling chair, qui dormait profondément. Tout était si paisible, il fallait que je demande où j'avais atterrit. Apercevant un homme en train de tailler au ciseau le gazon de son jardin, j'en profitais pour m'approcher de lui en le hélant. Sa mine si heureuse et réjouit changea en un instant quand il regardait la trace de mes pas dans sa pelouse. Puis il redevint joyeux et me fit un grand sourire...

« C'est quoi l'bordel sur cette île ?

_ Vous êtes à Legeauland ! L'endroit le plus paisible du monde ! »

Ce type au visage jaune avait l'air tellement heureux en annonçant cela que ça m'énervait. Et son petit rire en fin de phrase l'était encore plus. Il m'arrivait des couilles pas possibles depuis un moment dès que je faisais la moindre action, et ces cons ici semblaient se complaire totalement dans leurs vies insignifiante où rien ne se passait que j'avais envie de les faire chier, mais d'une force ! Et tout ça littéralement ! Juste pour les voir gênés et courir rapidement dans leurs sanitaires. Il fallait que je trouve la note sombre ! Ou que je déverse du laxatif dans leurs réserves d'eau. Alors que j'allais demander à mon interlocuteur un journal et d'autres choses, il était derrière moi en train de remettre en place le gazon que j'avais abîmé.

« Euh... J'veux un journal et une bonne rasade de bière !

_ On a pas d'alcool ici ! L'alcool c'est mauvais pour la santé et ça rend les gens méchants.

_ CE NE SONT QUE DES FOUTAISES ! Ce qui rend les gens méchants, c'est le manque d'alcool !

_ Haha, mais j'ai un journal si vous voulez ! Je l'ai pas encore lu mais pas grave haha !

_ Pov'con.

_ Haha ! Bonne journée ! »

Putain mais... ils étaient tarés dans le coin, t'as un mec de trois mètre quarante qui les insulte, et ils te parlent comme si t'étais un ange. C'est pas comme si j'avais une hache de plus de deux mètres dans le dos quoi. La folie prend des formes vraiment étranges parfois. Me fallait trouver un endroit tranquille pour pouvoir lire maintenant, enfin lire, je voulais surtout savoir si j'avais une prime sur ma tête puisque dernièrement un gars m'avait annoncé que l'état major se penchait sur mon cas. Ça me rendait fier de savoir qu'on parlait de moi comme ça, un pas vers la célébrité et tout. Je ne m'attendais pas à avoir grand chose de toute façon je n'avais rien fait de bien méchant jusque là, je vivais tout simplement. Alors, 1 million, deux millions, cinq millions ? Et la voilà, l'affiche... PUTAIN ! Mes 22,000,000 Berry's sur ma tête ! Mais... ça n'allait pas le faire ça. J'vais pu pouvoir me trimbaler tranquillement là où je vais. Entre les chasseurs de primes et les marines... J'imagine que la tranquillité allait s’essouffler. En mon for intérieur, j'étais tellement fier que mon visage, le vrai, du moins celui qui se trouvait sous cette couche de métal là où il y avait ma chair calcinée, avait un large sourire. Je me promenais alors en chantonnant et sautillant, ce qui saccageait d'avantage le jardin de l'insulaire, jusqu'à arriver près d'un petit lac en dehors de la ville.

Rien d'extraordinaire ici. Juste de l'eau, et étant inoxydable je n'avais aucun problème pour y aller, sauf que dans un lac, je pouvais avoir pied presque partout. De toute façon, je ne pouvais pas nager encore à cause de mon poids qui handicapait. Il fallait vraiment que je songe à intégrer un respirateur artificiel à mon armure afin de pouvoir mieux m'amuser.  Traverser grand Line à pied serait une des prouesses les plus grande dans ce monde.
J’aperçus alors un pécheur à l'air bien chelou devenir tout rouge pendant qu'il tirait sur sa canne sans réussite. Ce mec n'avait pas le sourire des habitants de l'île, il semblait un peu plus reclus, voire même un étranger. Comme moi quoi, sauf que je péchais pas. Je me mis alors à marcher vers le milieu du lac, là où sa proie faisait de la résistance et plus j'avançais plus l'eau montait au niveau de ma tête.

Totalement submergé je continuais à marcher en regardant ce qu'il y avait dans l'eau. Un ours... Je m'arrêtais net dans mes mouvements et je le fixais alors qu'il était en train de se débattre. Bon, j'avais jamais goûté ça, l'ours. Du coup j'allais le sortir avant que sa viande prenne un goût de poisson. Je continuais donc d'avancer en l'attrapant. L'hameçon toujours accroché à sa jambe, j'en profitais aussi pour tirer le pêcheur qui ne voulait pas lâcher sa canne à pêche, le faisant tomber à l'eau. Une fois au sec, je regardais l'animal et m'écriais.

« Bon, j'espère qu'il va pas bouger, j'vais faire un petit feu. »

Posant ma hache guitare... enfin, ma HEAVY METAL AXE GUITAR, contre un tronc d'arbre, je récoltais des morceaux de bois déjà cassés et les disposais en tas afin d'allumer un feu quand le pêcheur excité sortit de l'eau à la nage en hurlant :

« C'est mon ours ! Il était accroché à ma canne à pêche ! »

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MessageRe: Le soleil, les oiseaux, et un ours [PV DeathRock]    Ven 27 Fév - 23:56

Les malentendus sont comme les plaisanteries, certains sont plus drôles que d’autres. Paddington ne savait pas encore dans quelle catégorie il comptait ranger la situation où deux gugusses le prenaient visiblement pour leur dîner du soir. L’un d’entre eux s’était déjà mis avec diligence à empiler les buches pour se faire son chiche-kebab. Dire que quand il l’avait tiré de l’eau l’ours randonneur s’apprêtait à le remercier. Par le nœud de huit de Jean-Etienne Alpin ! Décidément il avait réellement du mal à comprendre les traditions du pays. Ou peut être était-il encore étourdi de cette presque noyade. La preuve était que son esprit était tout embrouillé, il devait en effet y avoir définitivement un souci dans son estimation des mesures au vu du gabarit de l’étrange maître nageur. Ouais, c’était même sacrément réaliste pour un effet d’optique jugea Paddington en contemplant l’homme-montagne qui amoncelait à ses pieds son petit tas de bois. Trop peut être…finit-il par conclure après avoir recouvert une partie de ses esprits. Suffisamment au moins pour prendre pleinement considération de la situation. Son bienfaiteur était apparemment bien réel et aussi grand qu’un sapin, les guirlandes en moins même s’il doutait qu’il devait bien y avoir au moins deux boules sur ce modèle. L’ours se sentait presque chagriné à devoir lever la tête pour le regarder dans les yeux. Ces derniers ressortaient admirablement d’ailleurs. Apparemment l’avantage d’avoir un visage sans paupière c’était que cela vous donnait un regard saisissant. Paddington sentit son indignation face à son traitement s’adoucir après un bref examen. Le pauvre bougre devrait sûrement être le simplet du village. Il avait visiblement un grave problème de peau et son physique hors-norme avait dû faire de lui l’objet des quolibets de ses semblables. Son brillant instinct ne lui avait pas failli une fois de plus.

Une émotion vive – mais virile hein ! – s’empara de l’ours randonneur qui assimila rapidement la situation du brave benêt à cheveux longs avec celle qui avait été la sienne bien des années auparavant. Les moqueries, les insultes et puis finalement l’exil. Peut importe la race les gens faisaient rarement bon accueil à ce qu’ils ne comprenaient pas. L’ursidé ne pouvait raisonnablement pas en vouloir à ce brave garçon, même si son style vestimentaire était pour le moins assez sombre et morbide. Cependant Paddington n’était pas ignorant du fait que certains humains avaient parfois une sorte de fétichisme pour la mort, le désespoir et la scarification qui survenait le plus souvent à l’adolescence. Son mentor le sergent Mothafucka y faisait référence comme des « ptits cons » ; un genre de désignation standard pour une phase transitoire vers l’âge adulte avait-il cru comprendre. Après tout les ours randonneurs eux-mêmes dans la jeune fleur de l’âge se révélaient parfois incompréhensibles pour leurs aînés. Combien de fois avait-il essayé de faire comprendre au vieux Winnie que l’accordéon n’était pas juste une « phase ». En réalité cela l’avait été, mais le fait qu’il ait été à la source de trois avalanches dans le même mois y était cependant pour beaucoup.

S’il pouvait accorder une once de pardon à son sauveteur, qui rappelons-le l’avait malgré tout tiré d’un bien funeste sort, il ne pouvait pas en dire autant du malappris pêcheur qui s’agitait la ligne depuis une demi-heure en l’abreuvant généreusement de postillon senteur tabac à chiquer. L’ours n’était pas étranger aux quiproquos qu’il pouvait provoquer. Même après sa…transformation, beaucoup d’humains continuaient de voir en lui une cible ou un dangereux animal. Cette dangereuse manie de truffer de plomb tout ce qui était couvert de fourrure, écorcher, fourrer avec un oignon et griller, était, il avait fini par l’apprendre, un genre de sport national parmi les humains. Sérieusement ? Est-ce que lui enfournait à tout va les gens à coup de bûche juste au prétexte qu’ils portaient des pantacourts ? Non ! Et pourtant ses raisons d’agir apparaissaient bien plus légitimes ! Le nouveau venu demeurait visiblement sourd à ces considérations car il persistait à croire que oui un ours était le genre de créature marine que l’on pouvait pêcher et que, de deux, oui il était en droit d’en faire son dîner. Il avançait même ses arguments avec véhémence à la base d’un patois peu commode qui lui était plus horripilant que son haleine.

-Vin’Diou ! ‘Eul géant ! Y’avais m’ligne dans l’rivière et tout c’qui mord à l’hameçon c’est pour Pépé Pichut ! L’ours il est pour ma pomme !

Pas très clair cette histoire au goût de Paddington. Il y avait au moins une chose qui lui apparaissait limpide : l’intention avoué de ce personnage véhément de le considérer comme sa proie, ou du moins sa propriété. Or il lui semblait bien qu’il y avait un genre de dicton comme on vendait pas la peau de l’ours avant de l’avoir tuer. Il apparu à l’ours randonneur de bon ton de rappeler à « pépé Pichut » ce qui avait donné un sens au dicton.

-Dites, serais bien de me demander mon avis avant non ? Y’a comme qui dirait un genre de malentendu dans cette histoire. Je me suis bêtement retrouvé à jouer le rôle de la poiscaille mais je vous assure que je ne suis pas le moins du monde comestible. Dit-il en arrêtant dans son débit de parole énervé son nouvel interlocuteur. Puis je vous assure que les gaillards dans mon genre y’a plus de muscles que de bonne chair à s’envoyer dans la panse, faut pas se laisser avoir par la bedaine.

Bordel voilà que les yeux du pêcheur s’agrandissaient à présent ! Puis pas le genre surprise intense, plutôt le genre attaque apoplectique. Ouais, c’était pas comme si Paddington n’était pas habitué. Le bouseux de base sur son caillou océanique avait généralement rarement eu l’occasion d’entendre parler un specimen de son espèce et les réactions étaient généralement du genre…incontrôlable…

-Vin’Diou di vin’diou ! Ct’eul’ créature du Diab’ !

…Ou exactement de ce genre là. Pourquoi tout de suite l’appel à l’irrationnel ? Bon certes y’avait bien le mot « démon » dans la saloperie qu’il avait mangé par erreur mais de là à en faire un foutu avatar du Mal y’avait un petit fossé rempli d’orties dans lequel on ne poussait pas mémé ! Mais le paysan ne semblait pas vouloir s’arrêter à la simple invective. Le voilà qu’après avoir pris ses distances il pointait d’un air menaçant une fourche – sortit d’on ne sait où – sur notre malheureux ours. Diable…fourche…le vieux ne faisait même pas dans l’originalité !

Spoiler:
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MessageRe: Le soleil, les oiseaux, et un ours [PV DeathRock]    Sam 28 Fév - 21:17



Le soleil les oiseaux et un ours


Le soleil, les oiseaux, et un ours [PV DeathRock] 1420367604-deathrock-prez2


C'te vieux con me faisait chier pendant que je ramassais tranquillement du bois. Il fallait bien réchauffer ce magnifique nounours, les poils trempés, il allait attraper froid. Accroché à une broche afin de le faire tourner autour du feu pour sécher sa chair, ça serait parfait. Mais l'autre me faisait chier à hurler... Et l'animal était étrangement calme à nous regarder tour à tour. Même groggy, je m'attendais à ce qu'un tel animal devienne agressif, mais lui non, il nous écoutait. Et je remarquais alors un badge sur ses poils, une mouette... Bon, au moins j'étais fixé sur son propriétaire, à moins qu'il s'agisse d'un Zoan ursidé. J'arrêtais donc ma tâche de me faire un feu, j'étais pas démoniaque au point de bouffer une espèce intelligente. Et le « Pépé Pichut » comme il venait de s'appeler clamait haut et fort que l'animal était sa propriété.

Ce fut au moment où j'allais répondre que l'ours prit alors la parole, sous l'air étonné du bougre. Pour ma part je cachais ma surprise, même si je m'y attendais pas trop non plus. Je ne m'attendais pas à ce qu'il ait un vocabulaire aussi fournit pour un bestiaux pareil. Le pépé ne se sentais plus pour sa part, devenant hystérique, il présentait un discours fort incompréhensible, et... Cette vieille enflure était étonné devant un ours qui parle, mais devant un Cyborg squelettique de 3m40 non, il agissait comme si c'était normal. Sacré nom de nom ! Il était con ce con ? J'espère qu'il n'avait pas de marmot car il mettrait son espèce en danger s'il se reproduisait tellement il faisait tâche à l'intelligence.

« MAIS FERME TA GUEULE LE VIEUX ! »

J'hurlais à mon tour une phrase pleine de mots polis en tendant un doigt accusateur en direction du vieux. Il eut alors une nouvelle réaction d'étonnement devant mon accoutrement et mes doigts de métal en forme de main de macchabée. Bah voilà ! Quand il voulait il pouvait enfin réagir.

« Créature du diab' et al mort elle-même ! Vade retro Satanas ! »

C'était un peu exagéré de m’appeler la mort, mais là je rougissais un peu, je prenais ça pour un compliment. Je me tournais alors pour faire un pas rapide en direction de ma guitare pour jouer un morceau. Le problème de cette arme, puisqu'il s'agissait d'une arme, c'était ben... que quand votre guitare ressemble à une hache géante, vous ne donnez pas forcément confiance à vos interlocuteurs. Me retournant je voyais le papy avec une fourche à la main me pointant moi ainsi que Baloo !

« Wow ! Wow ! Wow ! Du calme ! J'vais jouer un petit morceau de musique, ça va vous rendre happy tout ça ! Il en faut peu pour être heureux !

_ Crev' ordure ! Pépé Pichut l'est p'tete vieux mais s'n'heure l'pas encore v'nu ! »

C'était visiblement inutile de parler avec l'olibrius qui me faisait fasse. Peut être aurais-je plus de chance avec l'ours. Mais pour le moment, c'était l'heure de jouer un petit morceau. Mon instrument dégainé, je l'empoignais avec force de mes mains afin de fournir avec mon bras des vas et viens sur le manche pour appuyer sur les cordes pour varier les sons. Et oui, je parlais de ma guitare ! Multipliant les riffs je lançais un son du plus profond de ma gorge grâce à ma voix grave, mais sans trop partir sur le hardcore ! Juste un bruit qui visiblement agaçait l'ancêtre. Je le voyais fulminer avec sa fourche pour tenter de me frapper. J'esquivais alors son attaque tandis que le journal que j'avais tiré un peu plus tôt tombait sur le sol sans que j'y fasse plus attention.

« Espèce de résidu de slip sale ! On m'interrompt pas dans ma musique ! »

Je pris alors mon arme pour la tendre vers lui !

« En garde espèce de vieille pute dégarnie ! Hey toi, l'ours ! T'es un Zoan si je me plante pas. On m'appelle DeathRock ! »

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MessageRe: Le soleil, les oiseaux, et un ours [PV DeathRock]    Dim 1 Mar - 16:06

Nom d’une théière et d’aujourd’hui ; en même pas assez de temps pour dire « brouette » le malentendu malheureux s’était transformé en situation explosive et potentiellement mortelle. Paddington prenait en effet bonne note que lorsqu’on portait le nom de « DeathRock » les mots « diplomatie » et « pacifique » ne devait pas figurer dans le top 10 de son vocabulaire. Un nom pareil fleuretait en effet très peu la joie de vivre paisible, pas le genre que l’on veut comme parrain pour ses enfants. Comme pour appuyer ses réflexions celui qu’il avait à première vue pris pour un simplet s’était emparé d’une énorme hache qu’on avait travesti en guitare. A moins que cela ne soit l’inverse.  Hormis l’accordéon l’ours randonneur s’avouait ignorant en matière de musique. Au moins il pouvait mettre au crédit de son saveur d’avoir voulu apaiser la tension par un petit morceau. Il était vrai que la musique avait le don naturel de calmer les nerfs. Pour le genre de raclement de gorge vaguement glaireux, réminiscence du bon rhume de la Noël avec morve en stalactite, que venait de leur offrir le joyeux troubadour aux problèmes d’épiderme il ne savait pas réellement quel genre de sentiment il s’agissait de provoquer. Apparemment pas la paix et la concorde au vu de la réaction plus que vive du vieux qui agita sa fourche avec l’ostensible intention de percer de petits trous son saveur aquatique. Paddington devait également avouer qu’il ne partageait pas non plus un goût particulier pour la performance qui venait de leur être offerte néanmoins percer les gens avec une fourche ne lui paraissait pas la réaction la plus proportionnée. Sans compter que l’affrontement Taré Décrépit vs  Montagne Ambulante A Tête de Mort ne lui paraissait pas non plus des équitable. Il devait au moins reconnaître le courage – suicidaire ? – du vieux qui faisant fi de toute les probabilités affrontait un gaillard faisant bien le double de sa taille.

Un détail dont ne semblait pour sa part pas s’encombrer le géant apparemment bien décidé à dérouiller sa mouille à l’ancien. Mouais, il semblait bien à Paddington qu’il était tenu de faire quelque chose dans ce beau merdier, après tout en tant que Marine il était bien garant de la paix. De surcroît il y était quand même un petit peu pour quelque chose dans cette histoire. D’un autre côté le sympathique Monsieur Hors Norme voulait visiblement prendre sa défense, cela lui chiffonnait un peu la truffe de causer un embarras à un aussi brave type. D’autant qu’il le considérait clairement de son côté. Le code des ours randonneurs prescrivait bien qu’un « randonneur secouru est un randonneur en dette » mais il ne pouvait raisonnablement pas laisser le pauvre pépé se faire éclater la face, aussi intolérant pouvait-il être. Sans compter qu’il devait pas mal dérailler là-haut le vieux, c’était sûrement une bonne excuse pour…

-Amenez z-y-vous les mous d’la tige ! J’vais vous en poinçonner le croupion ! Toi l’premier ‘eul créatur ‘ du diab parlante !

…Ok il revenait sur ses propos : il n’y a que très peu d’excuses pour que le vieux taré garde la vie sauve à présent. Paddington se sentait bien de lui également de lui faire comprendre que la politesse était pas faite pour les ânes. Il se fit cependant violence pour ne pas réagir à chaud et calmer le vieillard à grand renfort de coussinets dans sa face de cul ridé.

-Groumpf ! Nom d’un pic enneigé ! On va se mettre des glaçons dans le slip et se calmer de suite ! Je vous remercie de votre intervention brave monsieur mais moi c’est Paddington, pas Zoan, et même Sergent-chef Paddington ! La loi c’est moi dans l’patelin !

Non mais c’est vrai quoi ! Y’avais plus de tenue de nos jours, les gens se croyaient permis de faire fi de la justice et troubler l’ordre naturel des choses pour se foutre sur la gueule. La loi c’était pas fait pour mémé. Les gens s’entretuaient pas comme ça, y’avais des procédures à respecter. L’ours randonneur s’interposa entre les deux échauffés et en profita pour s’emparer d’un journal qui traînait par terre pour s’éponger la truffe encore humide. Un visage particulièrement menaçant lui fit alors face. Un faciès vaguement dégoulinant mais qui avait un aspect familier : les cheveux longs, la face en forme de crâne, le regard vif…Mmmmh si seulement il avait plus d’indices. Les mots "Mort ou Vif" adjoint au nom DeathRock achevèrent de lui mettre le scarabée à l’oreille. Par le Baudrier d’Henri-René Ascension ! Mais c’était le festival de la chance pour ses fesses aujourd’hui ou bien ? Un pépé sociopathe derrière lui et  un pirate primé à 22 millions devant lui. La situation venait de se voir adjoindre une nouvelle dimension merdique qui tendait vers des profondeurs insondables. Paddington cependant raffermit bien vite sa résolution. Ours randonneur, officier de la Marine, il lui appartenait de mettre fin à ce beau merdier qui commençait à lui courir sur les roustons, et ce quel qu’en soit le prix. Même s’il devait bien avouer qu’il lui en coûtait de devoir mettre en cabane son sauveur, il devait avant tout se rappeler qu’il avait en face de lui un pirate sanguinaire et pas bambi.

-DeathRock le Mort-Bruyant ! Vous êtes recherché pour piraterie ! Groumpf ! Je mets votre petit cul en état d’arrestation ! Et vous pépé veuillez vous écarter ou j’met également votre carcasse osseuse en détention pour obstruction à la justice !

La menace ne toucha visiblement pas le vieux débris qui répondit de manière véhémente en essayant de l’enfourcher. L’ursidé évita de justesse son assaut et mit à exécution ses sommations en lui envoyant un redoutable coup de tête sur son crâne étincelant.

-Kuma Chop !

Le vieux percuta le sol avec une vitesse insoupçonnée, laissant sa marque sur la terre molle sous la forme d’un décalque de son visage et de quelques dents éparpillées. Merde, la hiérarchie allait sans doute gueuler pour le sort qu’il venait d’offrir à ce civil mais on ne pouvait pas dire qu’il ne l’avait pas cherché. Cependant le pépé se releva immédiatement, faisant preuve d’une vigueur inhabituelle pour une carcasse de son âge, et d’un direct bien placé envoya Paddington reculer de trois bon mètres. Par l’édition platine du guide Micheline des Randonneurs ! Etait-il possible que le vieux taré décrépit soit autre chose qu’un vieux taré décrépit ? Papy trompe-la-mort lui donna bientôt raison en exhibant un tatouage de tête de mort sur fond d’os croisés étalé sur des biceps impressionnant.

-Croyait m’avoir eul’ diablerie ? Chuis un vieux d’la vieille et jm’en vais m’occuper d’vous les deux biquettes ! Jm’en vais vous découper le gras du cul ça vous fera toujours ça d’moins à vous trimballer !

Le vieux s’orienta vers le second pirate prêt à lui décocher un coup de pied. Décidément cette journée atteignait de nouveaux sommets d’emmerdements insoupçonnés et quelque chose disait à Paddington que ce n’était pourtant là que le commencement.
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MessageRe: Le soleil, les oiseaux, et un ours [PV DeathRock]    Mer 4 Mar - 14:50



Le soleil les oiseaux et un ours


Le soleil, les oiseaux, et un ours [PV DeathRock] 1420367604-deathrock-prez2

Malgré toutes mes simagrées afin d'attirer l'attention vers moi le vieux n'en démordait pas ! Il voulait toujours planté sa fourche dans le croupion de l'animal parlant. C'est que c'était têtu un con ! Il était aussi à noté qu'il n'avait pas peur de mon physique ni de la force que celui-ci pouvait dégager. De quoi me faire douter un peu, mais on allait vérifier ça durant le combat qui se lançait. Je rabattais ma hache vers moi tandis que le probable détenteur de Zoan me donnait son nom. Paddington, et pas Zoan... Bon, il ne savait pas ce qu'était un fruit du démon. Pour ma part j'en avais déjà vu pas mal dans le passé avec les Cyborgs Monster et... Un mal de crâne à nouveau, comme à chaque fois qu'une partie de mon passé vient percuter mon esprit.

Posant mes doigts métalliques et squelettique sur mon masque en titane recouvrant mon crâne, je sens une vive douleur, un moment de mon passé qui me revient. Je me vois en train avec un scientifique en train d'étudier les propriétés d'un fruit du démon pour l'inclure dans le projet des cyborgs. Secouant ma tête pour revenir dans l'instant présent, je vois que rien n'a vraiment évolué, le vieux est toujours en face de moi et l'ours ramasse un journal, celui que j'ai visiblement égaré, ma prime en avant... Bon. Entre ça et mon mal de crâne c'était pas une si bonne journée. L'ursidé se mit alors à lire l'article et prendre la parole afin de me mettre en état d'arrestation. Il a pas dit qu'il était Sergent-Chef juste avant ? S'il croit qu'avec son grade il va réussir à quelque chose... M'enfin bref, je me dois de réagir un petit peu.

« Hum... Pourquoi m'arrêter, je suis pas en mouvement là ! Mais si tu veux... »

Je commence alors à effectuer un mouvement d'une danse orientale pleine de déhanchés déconcertants ! Avec le corps d'une jeune femme, je vous promets que c'est magnifique. Avec celui d'un métalleux de métal, et bien, c'est un peu moi gracieux. Mais ça en jette un steak quand même, faut pas croire. Toutefois l'ours ne semblait s'occuper que du bougre à la fourche. Il lui asséna un violent coup qui l'envoya valser contre le sol. Ce qui me fit éclater de rire. D'autant que l'ancêtre semblait plein de ressource puisqu'il réussit l'exploit de faire reculer l'animal de plusieurs mètres d'un coup. Il reprit alors la parole dans un dialecte incompréhensible et tenta un coup de pied à mon encontre.

Je contrais son attaque grâce à ma hache que je plaçais devant moi. Je ne craignais pas tellement les coups qu'il pouvait me lancer grâce à mon armature en titane, mais je voulais garder cela en surprise. Ça pourrait être drôle de le voir se briser les doigts dans un coup à mon encontre. Du moment qu'il ne frappait pas au niveau de mon torse là où ça avait été abîmé la dernière fois qu'un combat rude m'avait sourit.

« Hey oh ! On s'calme le vieux ! Comme il vient de le dire, j'suis primé à 22 000 000 de Berry's ! Et t'es un vieux d'la vieille. Et l'ours là, c'est un Sergent-Chef, tu vois ce que j'veux dire.

_ J'm'en balance pti'con ! »

Un coup de fourche à mon encontre que je contrais également. J'essayais de négocier avec lui pour qu'il se foute sur la gueule exclusivement avec le bouffeur de miel mais ça ne marchait pas si bien que ça. J'avais tellement envie de m'allonger tranquille dans un parterre de fleur comme un enculé de hippie en bouffant des légumes et des fruits comme une tomate. Vu que c'est un fruit et un légume, enfin, on sait pas trop. Tout ça pour dire que je voulais les mater en train de se battre. Un vieux con contre, et non un vieux concombre, contre un ours qui parle. Le remix Heihachi Mishima contre son garde du corps Kuma !

L'olibrius tenta une nouvelle attaque plus rapide, ce qui en plus de m'impressionner, me surpris largement, ne me laissant pas le tant d'esquiver ou de contrer je ramasser la fourche en plein dans la cuisse. L'arme ne rencontra cependant pas la chair puisqu'un des pics se brisa contre mon corps. Dans une situation normale là, je serais en train d'éclater de rire, sauf qu'une fois encore je tombais sur un adversaire en mesure d’abîmer cette couche de métal qui me recouvrait. Je sentais une bosse contre mon muscle. Je reculais alors pour regarder ce qu'il y avait. Pas de sang, rien. Juste une petite douleur et une autre vive dans le crâne. Mon passé sonnant à mon esprit une fois de plus. Je posais alors un genou à terre pour tenter de calmer cette douleur, mais la pensée était encore une fois là. J'apprenais que j'étais un des pionniers du prochains Cyborgs et que contrairement à la plupart des cyborgs j'avais juste une armure de métal qui recouvrait ma chair. Une simple armure... Pas des prothèses.

Me relevant dans un éclat de rire, je tenais alors ma hache comme une batte de baseball en direction de l'enculé qui venait de trouer mon pantalon et d'un bon, mon corps imposant se retrouva presque instantanément près du sien, usés, tenta un coup latérale extrêmement violent, qu'il contra par réflexe. Cela ne l'empêcha pas de faire quelques ricochets sur le lac. Il fallait attendre qu'il en sorte maintenant. Je me tournais alors vers Paddington.

« Moi recherché pour piraterie ? Je n'ai ni bateau, ni drapeau, ni équipage ! »

Bon, j'avais Carl, mais on était pas encore un véritable équipage si on avait pas de bateau et pas de drapeau ! Il fallait que je trouve ça rapidement d'ailleurs car bouger au gré du hasard, c'était assez casse couille.

« Et puis... Tu serais pas le premier Sergent-Chef qui échoue à m'arrêter. »

Le vieux sortit alors de l'eau, mais on aurait dit un autre homme. Ses yeux étaient rouges et ressortait un peu plus et des cheveux tous neufs avaient poussés du haut de son crâne. Bon, à y voir de plus près ça ressemblait plutôt à des algues, mais voilà, ça changeait totalement l'homme. Il se tenait aussi beaucoup plus droit, je mettais toutefois ma main à couper, même si elles l'avaient déjà été toutes les deux, que le poisson qui s'agrippait ardemment entre ses jambes y était pour quelque chose.

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MessageRe: Le soleil, les oiseaux, et un ours [PV DeathRock]    Dim 8 Mar - 18:24

Il y avait quelques règles simples à respecter en matière de combat si l’on souhait obtenir la victoire : attaquer avec l’avantage du nombre, avoir un plan et éviter les tarés. Paddington avait appris de son sergent-instructeur qu’une bonne dose de courage et une paire de couilles appropriée vous permettait de passer outre ces deux premières règles, mais méconnaître la dernière n’était jamais une bonne idée. Or l’ours randonneur avait pas mal bourlingué au sein de la Marine, il avait eu son content de combats et de bataille; suffisamment pour savoir que dans le monde d’aujourd’hui il devenait particulièrement difficile de placer un curseur stable sur la ligne de flottaison de la « normalité ». Oui Monsieur : quand on avait un géant en armure d’acier qui récoltait un simple accroc dans son falzar après avoir reçu un coup de fourche, et qui faisait des homeruns avec les gens du troisième âge, on avait tendance à questionner sa définition de la « normalité ». Certes Paddington convenait qu’il était lui-même, ours randonneur parlant, mal placé pour donner des leçons en matière de standard de banalité. Mais on devait reconnaître qu’il y avait ces temps-ci une flambée épidémique de dangereux maboules bizarres au tempérament aussi échauffée qu’un puceau en quête d’idylle. Corrélativement, il y avait donc une augmentation croissante d’occasions où il fallait devoir traiter avec ce genre de timbrés salissant la belle œuvre de Dame Nature. L’ours Marine avait donc ici l’occasion de s’exercer, et il n’allait pas rater son coup ! Ca non, par la Marche de 30 km du grand Parre Aplégique. D’autant plus que son interlocuteur faisait clairement le malin. Celui-ci s’était néanmoins occupé avec une redoutable efficacité il devait le reconnaître du vieillard furibond. Le pépé était plus coriace qu’il n’y paraissait et pourtant le forban l’avait mouché d’un revers de…guitare ? Hache ? Bref il en avait pris plein la gueule, l’emportant vers d’autres abysses.

Le vieux calmé, le pirate tenta vainement de se justifier auprès de Paddington, laissant de marbre l’ours randonneur et sourd à ses arguments. Par les Bottines du Père Fourasse ! Il s’en tamponnait l’oreille à coup de babouche lui de ses soucis ; le vrai problème n’était pas son absence de bateau, d’équipage, de drapeau ou même d’un visage décent, mais que sa petite tête soit primé à 22 millions alors qu’il était dépourvu de tout cela ! S’il faisait déjà tant de dégât tout seul alors l’ursidé à poils doux avait du mal à imaginer le genre de tornades d’emmerdes qu’il allait semer sur son passage s’il joignait à sa cause d’autres erreurs de la nature de son acabit. Sa dernière vantardise gratuite acheva de convaincre l’ours qu’il fallait à tout prix le stopper, ou du moins lui faire comprendre à coup de bûche en travers la tronche que lui n’était pas n’importe quel « sergent-chef ».

-Par la Barbe d’Etienne Montantête ! Je m’essuie les fesses sur tes menaces ! Je suis peut être pas le premier sergent-chef à essayer de t’arrêter mais je serais le premier à mettre ta tronche de serpillère en cabane sous-marine, espèce de…de…canaille !

Merde…il devait réellement retravailler ses punch-line, il venait de gâcher un bel effet. Mais le principal c’est qu’il se soit fait comprendre. Il était prêt à accomplir son devoir de guerrier de la Justice et faire comprendre à son adversaire les bienfaits du Droit Chemin. Certes le combat ne se présentait pas de tout repos, mais il fallait mettre sa vie en jeu pour mériter de combattre sous la bannière de la justice ! Prêt à se sacrifier pour gagner sa place au sein des vrais héros qui…

-Salopiots d’salopiots ! Jt’y apprendrais à m’envoyer valdinguer ! J’suis colère ! Orchidoclaste ! Coprolithe ! Alburostre ! Je m’en vais vous corriger !

Mais encore combien de moments héroïques ce vieux con allait-il lui gâcher ? Etait-il indestructible ? Il ne semblait pourtant planquer aucune armure sous ses fripes humides et en loques. Le dicton disait vrai : c’est sur les vieux modèles qu’on a les os les plus solides…ou quelque chose comme ça. Le margoulin à rides s’avança d’un pas décidé vers les deux rigolos, et son visage faisait voir une multitude de palettes de couleurs que Paddington n’avait encore jamais vu. La colère devait y être pour quelque chose mais le maquereau qui lui embrassait la pine ne devait pas non plus y être étranger. Le papy s’en débarrassa prestement, ouvrant par la même occasion un large trou au niveau de l’entrejambe et révélant une vision d’horreur. Sans s’arrêter à ce détail révulsant, le vieux changea de tactique et déracina littéralement un arbre entier pour s’en servir comme de sa nouvelle arme. Ce fut la goutte de miel qui renversa le pot pour l’ours randonneur, témoin horrifié de cette attaque injustifié contre le milieu naturel local. Le son déchirant de la plante que l’on déracine sans raison, la plainte des racines violentées, résonnèrent dans le cœur de l’ours randonneur. Mère Nature criait vengeance et Paddington était prêt à servir de bras porteur de la justice. Par le Caleçon d’Hiver de Jean-Raoul Féduski ! Ca allait chier des bulles ! Sentir le sapin ! Dégueuler de la cervelle par la trachée ! L’ours passablement échauffé se tourna vers le forban et d’un ton rude lui fit comprendre qu’il avait une vendetta à régler.

-On empaffe la tronche du vieux croulant dans le gazon et on retourne à nos affaires.

Non il ne lui demandait pas d’aide, pas davantage qu’une coopération, il lui proposait simplement d’exclure ce gêneur de leur conversation et de faire définitivement comprendre à ce grossier personnage qu’il était hors sujet dans ce tableau. En tout cas Paddington lui était prêt à foutre la dérouillée de sa vie au papy, même s’il était conscient qu’il pouvait y laisser de la fourrure. Il y avait certaines choses qu’un Ours Randonneur devait faire, et punir les bûcherons sauvages en était une. Le Marine esquiva de justesse le large tronc qui passa au-dessus de sa tête tandis qu’il joignait ses deux énormes papattes en une  masse symbolique pour l’abbatre d’un large mouvement latérale en travers de l’inconvenant débris l’envoyant six bon mètres plus loin, mais sans surprise toujours d’attaque, le tronc sous le bras et prêt à se débarrasser des bachibouzouques qui piétinaient ses plates bandes.
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MessageRe: Le soleil, les oiseaux, et un ours [PV DeathRock]    Jeu 12 Mar - 11:54



Le soleil les oiseaux et un ours


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Ca devait relativement faire mal d'avoir une bête comme celle-ci vous agripper les parties, tombantes pour cet homme à l'âge avancé, mais à sa place je n'aurais pas apprécié. Bon, il ne devait  pas trop le sentir puisque ça faisait déjà longtemps que ses kiwis était desséchés. Mais le plus drôle pour moi, c'était la réponse de cette bestiole poilue. Il me traitait de canaille. J'avais envie d'exploser de rire, mais son air si sérieux pendant qu'il le disait me fit plutôt réfléchir. Un sergent-Chef, presque un simple soldat, était convaincu qu'il allait arrêter un gars primé à 22 000 000 de Berry's. Je connaissais ma force, même si je ne savais pas encore l'exploiter convenablement, mais se surestimer à ce point, c'était pas mal. Bon, il y arriverait peut être un jour ce bougre.

L'ancêtre venait cependant gâcher son petit moment de gloire oratoire. J'hésitais à aider Paddington ou pas, après tout il était mon ennemi et il souhaitait m'arrêter. Pourquoi voudrais-je aider cet individu. Déracinant un pauvre arbre qui n'avait rien à voir dans cette histoire, le vieux venait de mettre l'animal en colère. Il me proposait alors de l'aider à combattre l'autre bougre. Mais il me prenait pour qui ? Le bon samaritain ? J'm'en secouais le cocotier moi de ses histoires de marin. J'voulais juste me trimbaler tranquillement sur une île. Mais partout où je passe, il faut que des emmerdeurs m'emmerdent ! Et c'est le principe d'un emmerdeur après tout.
L'ursidé était une petite exception à ça puisqu'il s'agissait d'un personnage intéressant. On avait pas la chance de voir un ours qui parle tous les jours.

« Putain, pourquoi j'ai pas pris d'escargo-camera... j'me serais fait du pognon en filmant l'ours et en le revendant dans un cirque. »

Mes mots venaient de trahir ma pensée, mais j'avais parlé assez bas, malgré ma hauteur, pour espérer ne pas avoir été entendu. De toute façon, il se battait là. Esquivant une attaque du vieux margoulin, il le frappa de ses papates pour l'envoyer valser plus loin. Mais l'increvable revenait à la charge. Et pendant ce temps je dansais tranquillement dans l'arrière plan afin de bien montrer que je m'en foutais éperdument de leur combat d'attardé. Pourtant j'étais en train de réfléchir à une solution afin d'éliminer ces deux gêneurs. Et alors qu'ils continuaient à s'échanger des politesses. Je posais ma hache bien contre un arbre en m'adressant à chewbacca :

« Bon ! J'ai surnommé une de mes techniques Toubilol ! Sauf qu'aujourd'hui, j'vais la modifier un peu. »

En proférant ses paroles je marchais d'un pas lent dans la direction du combat. Un pas lent, dans mon cas, ça équivalait à plusieurs mètres marchés d'un coup, mais bon, chacun est fait comme il est. Je ne savais pas si mon « ami » avait compris le sens de mes paroles, mais le vieux me regardait d'un air suspect. Alors je m'écriais, pour le déconcentrer légèrement :

« Hey l'vieux con ! Y'a mémé Gertrude à poil derrière toi ! »

« Hein qwé ? »

Il se retourna alors pour vérifier cette information mais fut déçu de ne rien voir derrière lui. Je m'élançait alors vers lui et lui enfonçait mon pied dans le torse. Toujours aussi résistant, ce vieux cafard avait réussit à contrer mon offensive mais se retrouvait à l'écart de l'animal et moi. J'éclatais alors de rire en fixant les jambes de l'ourson que je saisissais avant de tourner sur moi même en continuant mon long rire dément.

« T'as déjà rêvé de rejoindre les piafs ? »

J'étais très inspiré sur ce que j'allais faire. Me servir de ce bonhomme sympathique pour m'en servir de projectile. J'avais même envie de crier le nom de mon attaque aujourd'hui, comme ils le font dans les films que l'on voit parfois. C'est d'un ridicule, mais ça ajoutait de l'intensité au combat.

« FLYYYYYYYYYINNNNNG  BEAR ! L'ATTAQUE A POIL ! »


Et je lâchais alors la bombe poilue en direction du club du quatrième âge qui ouvrait de grands yeux surpris en laissant échapper de la morve de son nez à cause de la stupeur. S'il était malin, il aurait joué au base-ball avec sa grosse batte.

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MessageRe: Le soleil, les oiseaux, et un ours [PV DeathRock]    Dim 15 Mar - 0:00

Au sein de la Marine, à peine bleu-bite, on vous enseignait généralement que la ruse  et l’intelligence pouvait venir à bout de n’importe quel adversaire plus sûrement que la force brute et la violence. Le problème était que le forban à cheveux gras ne semblait posséder aucune des qualités sus-premièrement mentionnées. Mais cela n’apparaissait guère comme un vice rédhibitoire face au quotient intellectuel et à la vivacité d’esprit déjà chamboulé du papy, qui succomba à une fourbe ruse d’un niveau élémentaire qu’un gosse de trois ans en tricycle à roulettes d’appoints aurait éventé. Il en résulta pour le vieillard un coup de godasse en plein dans le tronc pour lequel Paddington ne ressentit aucune compassion. Dernier signe,  s’il était besoin, révélateur de l’énervement bouillonnant de l’ours marcheur des montagnes prêt à rétamer jusqu’à la racine ce bousilleur des forêts. C’est donc avec une certaine joie sauvage qu’il vit le papy se remettre de sa tatane dans la poitrine, une grosse veine bleuté sur le front palpitant aussi furieusement que la lueur de meurtre dans son regard au captivant strabisme dû à la cataracte. L’ours se préparait à lui délivrer sa botte secrète, quelque chose de fin et travaillé, un genre truc qui visait dans un endroit stratégique, comme la tête en emportant quelques dents aussi. Ouais ! Il allait…Servir outrageusement de projectile pour un pirate mal inspiré. Ce n’était pas exactement de cette manière qu’il comptait terminer sa phrase, mais visiblement le grand empaffé adepte de cuir clouté en avait décidé à sa place autrement. Paddington objecta maladroitement à cet attouchement malvenu alors qu’il était promptement levé de terre.

-Par les Moustaches de Yoggi !

L’ours randonneur ne s’était plus fait soulever depuis sa tendre enfance; et même alors c’était rarement par les pieds. Il put mesurer la force du forban qui s’accommoda de son généreux poids en une simple torsion de poignet. Nom d’un Canon à Neige ! Mais que comptait-il donc faire ? Était-ce là une perverse attaque ? Paddington se maudit pour ne pas avoir surveillé ses arrières. Tout de même il y avait quelque chose d’inconvenant à se sentir tournoyer ainsi. C’était même sacrément gerbant ! Bientôt écrasé par la force centrifuge, les bras pendant mollement vers l’extérieur, la fourrure agitée par la mini-tornade en germe, le Marine à poils soyeux sentait fleurir en lui une coulée d’insultes qu’il ne pouvait articuler distinctement. En même temps que ces protestations montant en lui, son dernier déjeuner semblait vouloir suivre un chemin semblable. Or des deux, il ne s’autorisait à n’en extérioriser qu’un, sachant que l’autre serait particulièrement tâchant et humiliant. Son sens de l’orientation céda en même temps que sa patience tandis que dans un nouvel élan, un surcroît de vitesse lui fût imprimé, faisant claquer ses bajoues et projetant des filets de bave aux alentours. La gerbe s’empara de lui aussi certainement que la panique lorsqu’il fut largué des amarres qu’étaient les gigantesques pognes du pirate, volant dans les airs, direction Papyland.

Tel de ces héros mythiques et fictifs aux collants fluo et slips rouges apparents, Paddington vola littéralement à travers les airs, en une parfaite ligne droite, levant involontairement les deux bras devant lui, lui conférant une pose héroïque accidentelle. Le vent était un véritable hurlement à ses oreilles et malgré ses yeux embués de larmes il pouvait voir le vieux dégénéré campé sur ses appuis, prêt à recevoir réception de ce volant colis à poils à coup de tronc. Par la Gourde d’Argent d’Henry-Olivier Fonduchampêtre ! Il allait droit au casse-pipe ! Sauf qu’en l’occurrence c’était son crâne qui allait se casser. Ce DeathRock, sans considération pour les espèces en protégé comme lui-même, s’était servi de lui comme d’un vulgaire projectile corvéable et à sacrifier. Voilà qu’il fonçait aussi sûrement à la mort qu’une femme dans un magasin un jour de soldes.

La pression du vent se fit plus forte à mesure que sa vitesse s’accrut et son poids doubla soudainement lorsqu’il franchit le mur du son, atteignant une vitesse supersonique. Un gigantesque bang sonore coucha les herbes alentours et fit s’envoler les oiseaux dans une scène dramatique qui ne masqua que partiellement le centre de gravité réel du moment: à savoir la collision entre un ours supersonique et un ex-pirate presque centenaire tenant un tronc entre les mains. Il n’y eut pas de « collision » à proprement parlé. Le terme, en effet, impliquait que l’un aille à la rencontre de l’autre, or ce fut surtout Paddington qui fit grâce au vieillard d’effectuer tout mouvement pour venir directement à sa rencontre. A sa rencontre, c'est-à-dire en plein dans sa mouille. Le vieux pouvait se vanter de toute l’expérience qu’il voulait, il n’avait tout simplement pas eu le temps de faire usage de son gourdin improvisé. L’ours le fit décoller littéralement du sol, l’emmenant dans sa poussée vers la rivière qu’ils franchirent en la survolant, avant de finir leur course dans un amoncellement de terre, montagne naturelle qui fut presque ébranlé par le choc. Suprême précaution involontaire pour s’assurer que le vieux avait son compte, Paddington lui délivra de manière sonore le réchauffé de son repas sous forme d’une bouillie nutritive mais odorante en plein sur sa face fripée.

L’ours était certain que l’inconscience ne pouvait être qu’une bénédiction dans un cas pareil. Non content de l’avoir mis KO, l’ours se sentait sur le point de partager le même sort. Il savait pourtant qu’il devait se mettre sur pied à présent pour aller capturer ce forban projeteur d’ours, mais il avait comme le souffle coupé après avoir franchi près de 3000 m en volant à travers un vieux débris, et s’être empaffé une montagne. La seule chose dont il était désireux à présent était de ne pas se faire retrouver par son équipage dans ce triste état. Il y a des jours où il faut se contenter de peu
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