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Bedeseau Béha

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MessageDu goudron et des plumes [Nagoshi Usami]    Jeu 2 Avr - 15:05
La chaleur accablante avait fait déserter les rues aux habitants qui préféraient certainement la fraîcheur de leurs maisons en bois que la fournaise de l’extérieur. Seuls restaient quelques chevaux, ça et là, devant des abreuvoirs à moitié asséchés et des ballotins de branches mortes qui virevoltaient au grès du vent brûlant chargé de poussière. Un journal froissé glissait sur le sol, s'éleva dans les airs puis retomba à l'aide d'un courant ascendant, terminant sa course sur le jeune homme au teint pâle.

> Cool je vais pouvoir me faire un chapeau!

Bédeseau était en sueur, même s'il avait été habitué à vivre dans la jungle, l'aridité du climat de Smith Endwest Town était à la limite de l'insupportable. Il lui préférait largement l'humidité de son île natal qui au moins ne desséchait pas sa peau d'albâtre. Il s'assit sur le sol brûlant en esquissant une grimace de douleur -il s'était un peu cramé le postérieur dans la manœuvre- et entreprit de plier le quotidien de façon méthodique pour s'en faire un couvre-chef. Il s'en revêtit, satisfait de son œuvre, et se dirigea vers le seul bâtiment qui semblait animé en cette chaude journée, le saloon. À peine arrivé aux portes battantes de celui-ci, ces dernières s'ouvrirent à la volée et un homme inconscient jaillit à grande vitesse pour finir sa course dans l'abreuvoir d'un pauvre mustang qui s'hydratait. Le jeune homme au chapeau de papier lui tira la tête hors de l'eau en le tenant par les cheveux, car avant tout, il était médecin et il aurait bien été embêté de laisser un pauvre bougre complètement imbibé d'alcool se noyer. Conscience professionnelle voyez-vous ?

> Désolé le jacuzzi est fermé à cette heure-ci, vous risqueriez une hydrocution ! Mettez donc un peu de crème solaire !

Il le sortit complètement du bac et le laissa s'affaler dans le sable. Il entreprit de lui faire les poches, sans grande découverte, prit son pouls et s'apprêta à partir alors que les portes s'ouvrirent une nouvelle fois. Un homme avec des lunettes noires, une petite barbichette et les cheveux plaqués vers l'arrière descendit les marches du bar en faisant tinté ses éperons en forme d'étoiles à chaque pas. Il fixa d'un air mauvais Bédeseau  qui se sentit soudain très mal à l'aise, puis cracha par terre.

> Qui t'es toi ? Qu'est ce que tu fais à ce gringo ? T'es avec lui c'est ça ?

D'un mouvement brusque il s'empara du revolver à son ceinturon, le pointa vers le jeune médecin et abaissa le chien, ce qui affola sa victime qui s'agenouilla et leva les mains en l'air.

> Toi aussi t'as pris des pecs et tu veux me faire la guerre ? Alors matte mon Colt te mettre à genoux !

El Tigre loco sentait l'odeur de la poudre ce qui confirmait ses craintes que l'homme ne plaisantait pas et qu'il pouvait bien faire feu d'un moment à l'autre, son cerveau travailla alors à une excuse aussi vite qu'il le pouvait.

> Dis moi quelle relation t'as avec ce mec sinon je te transforme en passoire ! Ça vous apprendra à faire les cons avec Lake Ryme !

Sous la pression du danger, l'esprit du simplet s'embrouilla, la raison fit place à l'instinct et la fourrure commença à se répandre sur sa peau, ses griffes et ses dents poussèrent et ses yeux s'allumèrent d'une lueur orangée. Son agresseur n'eut pas le temps de réagir alors qu'il bondissait sur lui, le renversa et s'aventura dans le bar. Une panique générale s'ensuivit, entre Bédeseau qui essayait de s'échapper par une quelconque issue et la population du saloon qui tentait de fuir le félidé qui sautait partout. Bientôt l'intérieur du bar fut entièrement ravagé et le jeune homme reprit sa forme humaine, ses vêtements complètements déchirés, affalé sur une table à moitié détruite où une partie de poker avait visiblement eut lieu. Il ouvrit les yeux et se retrouva avec un fusil de chasse braqué sur le front. C'était le barman qui, ayant prit son courage à deux mains et profitant du retour à la normale du possesseur du Zoan, avait décidé de ce dédommager en prix du sang. Il lui fit signe de se lever et la foule commença à les entourer, visiblement mécontente de la destruction partielle du seul lieu de distraction de l'île. Des mains saisirent le nuisible et on le traîna dehors, sans qu'il ne puisse réagir, encore sous le coup de l'épuisement que lui avait procuré sa métamorphose complète. On le ligota puis on l'enduisit de goudron et de plumes, on le sella sur un cheval auquel on claqua le flanc ce qui le fit se cabrer et partir dans la chaleur du désert qui bordait la ville.

Il galopait pendant une bonne heure alors que Bédeseau reprenait son énergie et sa conscience. Mince, lui aussi avait oublié sa crème solaire et le goudron, bah ça tenait plutôt chaud.
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Nagoshi Usami
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MessageRe: Du goudron et des plumes [Nagoshi Usami]    Sam 4 Avr - 0:29



 Smith Endwest Town
Du goudron et des plumes

Du goudron et des plumes [Nagoshi Usami] Farwes10

« Usami, tu as fait du bon boulot. Si tu veux, tu peux prendre une semaine pour te reposer. À moins que tu veuilles encore un peu d'action et aventure ? »   Déclara Kensei, mon supérieur, d'un ton ironique.

« Heu non sans façon. Je veux bien prendre une semaine pour écrire, je suis en retard dans mes essais. J'aimerai bien que vous me déposiez sur l'île la plus proche, s'il vous plaît. » Rappliquais-je, sourire aux lèvres.

« Tu es vraiment un type étrange, Usami ! Tu as insisté pour rejoindre la marine, mais tu refuses les missions non officielles. D'ailleurs, tu m'as toujours pas dit pourquoi tu nous as vraiment rejoint, hein. Je sais très bien que c'est pas pour la justice. Si tu voulais seulement écrire des livres, tu aurais pu le faire facilement en restant civil. »

Du goudron et des plumes [Nagoshi Usami] 0310

« Vous ne voulez pas abandonner à ce que je vois. On parlera plus tard, je vois des mouettes, il doit avoir une île pas très loin. Je vous laisse, merci pour la semaine de repos. Lorsque j'aurai terminé d'écrire mon livre, vous serez le premier à le lire et ce gratuitement. »

Sacré Kensei ! Il valait mieux pour lui de ne pas connaître la raison qui me poussa à rejoindre la marine … Oui, il valait mieux. Quoi qu'il en fût, je parvins une nouvelle fois à échapper à ses questions. Apercevant des mouettes au large, je sautai par-dessus le navire de guerre et je continuais mon trajet à la nage. Plus je nageai, plus j'avais l'impression que l'eau était chaude, c'était comme si je m'approchais d'une île estivale.

Quelques minutes plus tard, l'île m'était désormais visible et comme je le pressentis, elle était bel et bien estivale. À peine un pied hors de l'eau, je fus frappé par la chaleur écrasante qui régnait en ces lieux. Des îles, j'en eus visité plein, mais comme celle-ci, c'était la première fois. Elle était bizarre et il y avait beaucoup de sable, comme si l'île entière était recouverte de sable. Elle était un peu similaire à mon île natale, sauf que Paradysia Island était entourée et d'ailleurs même construit sur des nuages. Quoi qu'il en fût, cette température était vraiment désagréable pour ne pas dire insupportable. J'étouffais, il était cependant, hors de question de retirer ma veste, sinon tout le monde verrait mes ailes et j'avais bien peur que cela me crée des problèmes.

Je marchais tranquillement dans la ville principale et j'observais attentivement ce qui se passait. Les habitants semblaient joyeux, des tirs par-ci et par-là, des pétards, des chevaux, des combats, il y avait vraiment de tout. Ma présence semblait inquiéter certaines personne … En effet, je me sentais observé, dévisagé par des personnes aux esprits malsaines. Ce bas monde qu'était la terre regorgeaient ces genres de personne. Pour ne pas attirer l'attention sur moi, je me servais de ma canne pour marcher, mon chapeau penché vers l'avant cachait mes yeux et me rendait inoffensif. Un vieillard … Voilà à quoi je ressemblai. Enfin bref. Je n'étais pas venu ici pour faire la fête, il me fallait trouver un coin tranquille où je pourrais réfléchir et écrire. Mais avant, il me fallait quelques feuilles et de quoi écrire. Pour cela, je rentrai dans le magasin d’en face et je demandai ce que je désirai. Grossier ! Voilà ce qu'était le gérant de cette boutique. Il ne pouvait pas simplement me répondre négativement ? Pourquoi tant de grossièreté ? Alala les êtres-humains …

Je continuais à nouveau mon chemin en faisant les tours de boutiques de la ville principale. Ils étaient tous sans exception des personnages grossiers et violent. Heureusement, je parvins toute de même à trouver les feuilles que je voulais … Non mieux ! Un cahier … Et bien évidemment de quoi écrire.  

Trois heures plus tard …
Je commençais à transpirer, un peu. Cependant, j'étais heureux d'avoir trouvé un lieu paisible et frais. C'était donc ici, sous cette oasis que je commencerai à écrire un nouvel essai. Assit sous un palmier, j'observai ce qui m'entourait et je réfléchissais au début de mon essai. J'avais trop d'idées, je devais réfléchir pour décider sur quelle idée j'écrirai aujourd'hui. Trouvé ! Les êtres-humains ! C'était un sujet intéressant, très intéressant. Écrire sur eux me parut une bonne idée. Ils étaient tellement lâches, grossiers, brutales. Ils me répugnaient, mais je devais les accepter tels qu'ils étaient malgré moi. En effet, c'était ce dont Dieu voulait et s'il m'eut fait descendre sur terre, ce n'était pas pour les tuer, au contraire, pour les éduquer ? Alors que je m'apprêtai à me lancer dans l'écrire de mon nouvel essai, un drôle de bruit attira mon attention. Je tournai la tête et à ma plus grande surprise, j’aperçus un cheval. Je crus pendant quelques secondes qu'il s'agît d'un mirage. Il portait quelque chose, une pierre ? Je me levai et je m'approchai du cheval qui semblait être exténué. En effet, il semblait avoir effectué un long voyage … Il s'arrêta sous un palmier et essayait de jouir de la fraîcheur de l'oasis. Cela me fit sourire, je m'approchai et je le caressai légèrement avant d'apercevoir deux gros yeux sur la grosse pierre que portai le cheval.

Je fus, en effet, surpris. Regardant de plus près, j'aperçus qu'un homme était enrobé par la pierre. Il parvenait à peine à bouger ces sourcils. Le pauvre … Comment avait-il fait pour se trouver dans cette posture ? De plus, la grosse pierre, à peine, eus-je posé un doigt sur elle, qu'elle me brûla. Il devait aller mal … Très mal. Je n'aimais pas montrer mes capacités aux inconnus, mais là c'était un cas particulier. Je tournais légèrement le haut de ma canne et je dégainai le sabre qui s'y trouvait à l'intérieur. « IPPATSU » prononçais-je à voix basse … J’assénai deux coups en forme de croix à la grosse pierre qui emprisonnait l'inconnu tout en veillant à ne pas lui faire du mal. Quelques secondes plus tard, la pierre se craqua en deux morceaux et la victime à l'intérieur se trouva libéré. Cependant, il semblait avoir une petite entaille, sans doute du à ma lame. Quoi qu'il en fût, il était libéré, c'était l'essentiel. Je rangeai mon sabre dans son fourreau en forme de canne, puis je m'en servis comme appuie pour marcher jusqu'à mon palmier, là où se trouvait mon cahier et mon stylo. Bien évidemment, j'invitai ce jeune garçon inconnu à me rejoindre :

Du goudron et des plumes [Nagoshi Usami] 0411

« Qu'as-tu fait pour te retrouver dans cette situation ? Ces plumes, je les ai déjà vu quelques parts lors de mon arrivée en ville, on dirait que tu as fait quelques bêtises, ou tu as dû attirer trop l'attention des habitants de cette île ? » Demandai-je, essayant de comprendre ce qu'il avait fait pour se trouver à l'intérieur de la pierre. « Oh .. Excuse-moi, j'ai oublié de me présenter. Moi c'est Usami, si tu n'es pas pressé, je t'invite à me rejoindre sous mon palmier. » Achevai-je tout en espérant que mon accoutrement ne le fasse pas fuir.




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Bedeseau Béha

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MessageRe: Du goudron et des plumes [Nagoshi Usami]    Dim 5 Avr - 17:01
La goudron craqua et le sarcophage se fendit en deux, libérant Bédeseau de sa prison, indemne excepté une petite entaille au niveau du torse qui faisait pâle figure à côté de la longue balafre qui ornait celui-ci. Il n'avait rien mais il était couvert  de noir, comme s'il avait travaillé des heures durant dans une mine à charbon. Il contempla son libérateur, un peu sonné, se frotta les yeux de façon à les débarrasser de la crasse.

> Ouha merci grand père ça commençait à être chaud là dedans ! Je savais que j'aurais du amener de l'écran total ! Et bien je pense que les habitants ont du me confondre avec un poulet certainement ! Normal faut dire, j'aurais fait la même erreur ! Bon par contre pour le mode de cuisson je pense que cuire à l'étouffer comme ça c'est pas super pour une volaille...Je devrais leur donner des cours de cuisine. Oh au fait moi c'est Bédeseau, je suis chasseur de prime mais je suis ici pour du tourisme.

Il suivit son sauveur sous le palmier,répondant à son invitation – après tout il avait peut être du thé et des gâteaux- puis se rendit compte qu'il ne devait pas être très présentable. Il se déshabilla alors, sans aucune gêne et se jeta dans le point d'eau, non loin de là, pour s'hydrater et se nettoyer. Il sortit de sa baignoire improvisée en chantant et se rendit compte que ses habits étaient fichus, enduits de goudron et de plume.

> Oh non qu'est ce que je vais faire...

Une idée lumineuse traversa son esprit, pour la deuxième fois dans la journée -mais cette fois de manière parfaitement contrôlée- sa peau devint fourrure, sa silhouette se métamorphosa en un félin blanc majestueux...doté de parole.

> Cool !Ça faisait longtemps que j'étais pas resté dans cette forme ! Papa Roi aurait été super fier de me voir !

Il se rappela alors que son mentor chez les tigres était mort, comme le reste de la tribu et la tristesse put se lire sur on visage de fauve. Il s'assit près de Usami et choisit de s'intéresser à ce que celui-ci faisait.

> T'es un écrivain ? Quand je serais vieux moi aussi je raconterais mes aventures ! C'est génial mais faut d'abord que j'apprenne à mieux écrire. T'as vécu des aventures toi grand-père ?

Et alors qu'il le bombardait de questions, il sentit que quelque chose approché et cela bien avant qu'il ne puisse voir quoi que ce soit. Et en effet, trois hommes à cheval se dirigeaient vers l'oasis, des fusils à la main.

> Han c'est eux les mauvais cuistots ! C'est eux qui m'ont tâché mon beau pelage...

Il rugit et les chevaux se cabrèrent, Lake Ryme et ses acolytes mirent pied à terre et mirent Bédeseau et son acolyte en joue.

> Le voilà ! Je vous avez dit qu'il serait encore vivant ! La fourrure d'un possesseur de Zoan doit valoir une fortune! Éloigne toi de lui vieux schnock ou on te troue avec lui !

Le jeune homme se mit entre ses agresseurs et son sauveur – qui ne semblait être nullement dérangé par les arrivants- et montra les crocs. Les sbires reculèrent mais le brigand resta de marbre alors qu'il s'avançait vers les deux compères, d'un air menaçant. Et c'est alors que Bédeseau comprit. En fait les trois lascars devaient être des cuisiniers réputés de l'île, mais pas encore connus du grand public. Ils s'en étaient pris à lui alors qu'ils cherchaient les ingrédients de la poule au pot, le confondant avec une volaille fermière. Le vieux qui l'avait sauvé été en fait un ancien critique culinaire, vivant reclus dans le désert depuis que les hommes précédents avaient tué sa femme parce qu'il ne leur avait pas donné d'étoiles, discréditant au passage leur restaurant. Usami –qui devait être très jeune à l'époque selon l'expertise du chasseur de prime- avait comprit le message et s'était isolé pour écrire un nouveau guide dans lequel il se vengerait d'eux en leur mettant  moins dix milles étoiles. Et l'homme que Bédeseau avait retrouvé dans l'abreuvoir dans tout ça? Bah certainement un commis de cuisine qui avait participé au meurtre et qui devenait désormais trop causant! Ou alors peut être que c'était un canard en plastique qui voulait juste passer du bon temps et naviguer dans le bac pour chevaux? Il aurait été alors aisé de le confondre avec un vrai canard. Après tout, les cuisiniers l'avaient bien confondu avec un poulet!

> Ouah ! Papy tu tiens ta vengeance, je crois! On lavera ton honneur  et ta femme pourra reposer en paix !Il se tourna vers les autres. Pourquoi cette fixation sur les volailles? En plus à chaque fois, vous vous trompez! Un faux canard contre un vrai, un tigre contre un poulet! Il faut vous faire soigner!

Bien sur, c'était à lui de se faire soigner, s'il y avait ne serait-ce qu'une chance de pouvoir le faire...
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